Le 30 avril chaque année, c’est la Journée de la non-violence éducative en France. À l’occasion de cette journée, de nombreuses associations rappellent que la violence ne doit pas faire partie de l’éducation.

La violence éducative ordinaire, c’est le fait d’exercer une violence sur son enfant dans le but de l’éduquer. Cette violence peut être physique, par exemple une fessée, une claque ou une bousculade, mais aussi psychologique, quand on fait du chantage ou qu’on dit des choses méchantes à un enfant pour le punir.

En France, la violence éducative est interdite. La loi relative à « l’interdiction des violences éducatives ordinaires » a été adoptée le 2 juillet 2019 par l’Assemblée nationale et le Sénat. Elle dit que « l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. »

Cela veut dire que depuis cette date, les parents n’ont plus le droit de donner des fessées ou de commettre tout autre acte de violence physique sur leur enfant. La France a été le 56^e pays au monde à adopter une telle loi (on t’explique quels pays ont interdit la violence éducative ordinaire dans le sais-tu ?)

Mais quatre parents sur cinq reconnaissent qu’il leur arrive d’exercer des violences éducatives ordinaires, physiques ou psychologiques dans leur quotidien. Un quart d’entre eux utilisent encore la fessée. Si les parents commettent ces violences, c’est souvent parce qu’ils pensent que ce n’est pas un geste grave et qu’ils ne trouvent pas d’autres solutions pour que leurs enfants les écoutent ou leur obéissent.

Pour éviter cela, de nombreuses associations proposent aux parents des rencontres pour échanger afin d’éviter d’utiliser la violence avec ses enfants.

Pour cette journée du 30 avril, de nombreux événements sont organisés partout en France : rencontres, expositions, conférences, ateliers parents-enfants, etc. Ces événements servent à informer les parents et à les aider à mettre fin à toute forme de violence tous les jours de l’année !