Facebook, Twitter, Instagram, Tik Tok, Snapchat… en France, ces réseaux sociaux sont libres d’accès : si on a plus de treize ans, on peut les utiliser pour y partager des photos, des vidéos ou des opinions. Certains choses sont interdites : par exemple, on n’a pas le droit de dire des choses racistes ou qui provoquent la haine des autres. Mais si on respecte ces règles, en France, on peut dire ce que l’on pense sur Internet.

Ce n’est pas le cas dans tous les pays du monde. En Chine, en Turquie ou en Iran, par exemple, on peut aller en prison pour avoir critiqué le président de son pays sur Internet. Certains sites sont aussi bloqués : impossible de s’y connecter ! On appelle cela la censure sur Internet ou cyber-censure (on t’explique ce qu’est la censure dans le sais-tu?)

Pour lutter contre la cyber-censure et obliger les pays à libérer l’accès à Internet, l’association Reporters Sans Frontières a créé une journée internationale contre la censure sur Internet : elle a lieu tous les ans le 12 mars.

L’objectif, c’est de rappeler que de nombreux pays ne respectent pas la liberté d’expression. Pourtant, « tout individu a droit à la liberté d’expression et d’information » : c’est la Déclaration universelle des droits de l’homme qui le dit !

Reporters Sans Frontières rend aussi accessibles les sites qui sont bloqués dans certains pays parce qu’ils critiquent le gouvernement : grâce à un programme informatique, le site est copié à l’identique à un autre endroit. On peut alors consulter une « page miroir » de la page interdite ! Cela permet à ceux qui se sont exprimés sur cette page d’être sûrs que tout le monde pourra les lire.

Cette association a aussi classé les pays du monde entier selon leur niveau de la liberté d’expression. En toute première place, on trouve la Norvège, un pays d’Europe du Nord, où l’accès à des sites Internet est très libre même s’ils contiennent des opinions qui sont contre le président. À la toute dernière place, on trouve le Turkménistan et la Corée du Nord. Ces deux pays sont des dictatures : il est quasiment impossible de dire tout ce que l’on pense et encore moins de ne pas être d’accord avec le président.