Depuis le 30 novembre, un événement très important a lieu à Dubaï, une ville des Émirats Arabes Unis : il s’agit de la COP 28.

Cet événement n’est pas nouveau : chaque année, les chefs de tous les pays du monde et de nombreux spécialistes se réunissent pour parler de l’environnement et prendre des décisions pour lutter contre le dérèglement climatique. On appelle ces réunions les Conférences des parties, ou COP. 

Leur origine remonte à 1992 : cette année-là, les dirigeants du monde s’étaient réunis pour discuter de la nécessité de protéger la planète lors d’un événement appelé le Sommet de la Terre. Il a eu lieu à Rio de Janeiro, au Brésil. Depuis, ils ont décidé de se réunir chaque année.

Les COP ont lieu partout dans le monde. En 2015, c’est à Paris que la COP 21 a eu lieu et a mené à la signature de l’Accord de Paris, un texte dans lequel les dirigeants du monde s’engagent à lutter contre le réchauffement climatique en limitant l’augmentation de la température de la planète à 1,5 degré maximum.

Cette année, les dirigeants, mais aussi les organisations non gouvernementales, les experts et les activistes ont discuté pour tenter de prendre de nouvelles décisions pour mieux protéger la planète. Au total, plus de 70 000 personnes se sont réunies à Dubaï.

Un accord a par exemple été signé dans lequel les pays riches (ceux dans lesquels les habitants ont plus de richesses que les autres habitants du monde) s’engagent à donner de l’argent aux pays pauvres qui sont victimes des conséquences du réchauffement climatique. En effet, les pays pauvres sont moins responsables du réchauffement (ils utilisent moins de voitures et d’avions, ils produisent moins de déchets en plastique et utilisent moins d’énergie) mais ils en subissent aussi les conséquences, comme les inondations ou les sécheresses.

Des militants de ces pays comme Ineza Umuhoza Grace, dont on te parle dans « À suivre de près », ont agi pour que les pays riches signent cet accord qui créé un « fond pertes et dommages », c’est-à-dire une réserve d’argent pour aider les pays les plus pauvres.

Les personnes réunies à la COP ont aussi débattu sur le remplacement des énergies fossiles (le gaz, le pétrole et le charbon) par des énergies renouvelables qui sont meilleures pour l’environnement, comme l’électricité produite par les éoliennes (on t’explique ce que sont les énergies renouvelables dans le sais-tu ?).

Lorsqu’un accord est signé lors d’une COP, tous les pays qui le signent s’engagent à le respecter, pour mieux protéger la planète et ses habitants.