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Lutter contre les violences à l’égard des femmes

Chaque année le 25 novembre, c’est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Selon l’Organisation des Nations Unies, près d’une femme sur trois a subi des violences au cours de sa vie dans le monde. Ces violences peuvent êtres verbales, psychologiques, physiques ou sexuelles (on t’explique les différentes formes de violences dans le sais-tu ?). Elles peuvent être commises par le compagnon ou le mari de la victime (ce sont les violences conjugales), mais aussi par d’autres personnes de son entourage.

Si les hommes peuvent être aussi victimes de violences conjugales, la majorité des victimes sont des femmes.

En France, les associations rappellent qu’il y a encore beaucoup de choses à faire pour que les femmes ne soient pas autant touchées par la violence. Et de nombreuses femmes ne sont pas assez accompagnées pour faire face aux violences : il arrive souvent qu’elles en subissent encore, même quand elles ont déjà porté plainte. Depuis le début de l’année, 115 femmes sont décédées suite à des violences de leur compagnon. On appelle cela un féminicide.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a déclaré le 25 novembre 2017, lors de la Journée internationale, que l’égalité entre les femmes et les hommes était une « grande cause du quinquennat ». Cela veut dire que le président s’engageait à faire beaucoup de choses pour l’égalité et contre les violences.

Selon le ministère de l’Économie, l’argent consacré par le gouvernement à cette cause a presque doublé depuis 2017. Cet argent sert à aider les associations qui accompagnent les femmes victimes de violences, à faire de la sensibilisation à l’égalité entre les filles et les garçons dans les écoles ou encore, à trouver des appartements pour accueillir les femmes qui doivent fuir de la maison pour se protéger.

Mais plusieurs associations trouvent que ce n’est pas assez. Le 8 mars dernier, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, des associations comme Oxfam et le Planning Familial ont écrit un rapport pour dire qu’il manquait encore beaucoup d’argent pour accompagner les femmes.

Quand une femme est victime de violence, il existe deux numéros d’urgence : elle peut appeler le 17, le numéro de la police, ou envoyer un texto au 114. Il existe aussi un numéro spécial dédié aux femmes victimes et à leur entourage : le 3919.

Aucun homme n’a le droit d’humilier, de terroriser ou de frapper une femme. C’est la loi. Si on est témoin de violences, il faut donc le dire en appelant la police ou le 3919.

Par Arthur
Posté le 21 novembre, 2022

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