Le 22 mars chaque année, c’est la Journée internationale de l’eau douce. Cette journée est organisée depuis 1993 par l’Organisation des Nations Unies pour rappeler que l’accès à une eau de qualité est un droit essentiel de tous les êtres humains.

L’accès à l’eau pour toutes et tous fait partie des Objectifs du développement durable. Selon l’objectif n°6, tout le monde doit avoir accès à une eau potable d’ici à 2030.

Mais nous sommes encore loin de cet objectif : aujourd’hui, 2,2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à une eau salubre, c’est-à-dire une eau parfaitement bonne pour la santé et en quantité suffisante.

Certaines personnes, y compris en France, vivent dans des conditions très précaires, comme dans des bidonvilles par exemple, et leur logement n’a pas l’eau courante. Les continents dans lequel l’accès à l’eau est le plus difficile sont l’Afrique et l’Asie.

Ce manque d’eau peut poser des problèmes de santé. Si on ne boit pas assez ou qu’on boit une eau qui n’est pas bonne, on peut être très malade (on t’explique comment est traitée l’eau dans le sais-tu ?). Le manque d’eau complique aussi l’hygiène : on ne peut pas se laver ou aller aux toilettes correctement, ce qui peut aussi entraîner des maladies.

Le manque d’eau peut aussi causer des problèmes pour l’agriculture : quand il ne pleut pas ou peu, les fruits et les légumes ne peuvent pas pousser.

Aujourd’hui, les sécheresses sont de plus de plus fréquentes, y compris dans des endroits où, avant, la pluie était suffisante. C’est notamment parce qu’il a très peu plu l’été dernier que de nombreux incendies se sont déclarés en Europe. Et cet hiver, nous avons connu des sécheresses hivernales qui ont empêché les rivières et les nappes phréatiques (les réservoirs naturels d’eau sous la terre) de se remplir.

L’eau est donc un bien commun très précieux, dont il faut prendre soin, tous les jours de l’année.