TikTok, Instagram, Snapchat, Twitter : tu connais probablement le nom de ces réseaux sociaux (on t’explique l’histoire des réseaux sociaux dans le sais-tu ?), même si tu n’as pas encore le droit de les utiliser. En effet, en France, la loi interdit de se créer un compte sur les réseaux sociaux avant l’âge de treize ans. Le but, c’est de protéger les plus jeunes car les réseaux sociaux peuvent être très dangereux. Mais pourquoi, au juste ?

Un réseau social, cela sert d’abord à communiquer : on envoie des messages à ses amis ou à sa famille, on publie des photos ou des vidéos, on dit ce que l’on pense d’un sujet d’actualité, d’une personnalité ou d’un événement sportif. Jusque-là, il n’y a pas de problème. Les réseaux sociaux sont même très utiles, parce qu’ils permettent de garder du lien avec des personnes qui sont loin de nous, comme pendant le confinement.

Le problème, c’est que certaines personnes utilisent les écrans pour dire des choses méchantes ou pour insulter des personnes, parce qu’on ne les voit pas. Dans la vraie vie, elles n’agiraient sans doute pas comme cela. Ces violences portent un nom : c’est du cyberharcèlement et c’est puni par la loi. Les conséquences pour les victimes peuvent être très graves : on peut se sentir très triste, perdre sa confiance en soi et s’éloigner des autres.

Les réseaux sociaux montrent également notre vie privée. Lorsqu’on publie une photo, n’importe qui peut la voir. A-t-on vraiment envie que tout le monde ait accès à des photos de nous en vacances, par exemple ?

Enfin, les réseaux sociaux peuvent nous rendre addicts : cela veut dire qu’on ne peut plus s’en passer ! Par exemple, les usagers de TikTok passent en moyenne une heure et demie par jour sur ce réseau. Et pour certains, c’est beaucoup plus !

Des études ont montré que cela pouvait générer du mal-être, particulièrement chez les enfants et les adolescents. Beaucoup d’entre eux se comparent aux autres : sur le style de vie, leur physique, l’argent qu’ils ont, etc. Certains utilisent tellement les filtres, les techniques de modification de photos ou vidéos qui nous rendent plus beaux, qu’ils finissent par se trouver nul ou moche dans la vraie vie. Et enfin, beaucoup d’utilisateurs sont victimes de cyberharcèlement, de racisme ou de sexisme.

C’est pour cela qu’aux États-Unis, une enquête a été ouverte contre TikTok. Le réseau est accusé de tout faire pour que les enfants (TikTok n’est pas interdit aux moins de treize ans aux États-Unis) passent de plus en plus de temps sur l’application, ce qui inquiète les parents et les professionnels, comme les enseignants ou les psychologues.