C’est la Journée internationale zéro discrimination

Le 1er mars, c’est la Journée internationale zéro discrimination. Cette journée existe depuis 2014 pour rappeler que toute personne a le droit de vivre sans subir de discriminations.

Discriminer quelqu’un, cela veut dire le traiter différemment en fonction de sa couleur de peau, de son sexe, de son âge ou de son handicap, par exemple.  Les discriminations peuvent apparaître dans tous les domaines de la vie quotidienne : par exemple, certaines personnes vont refuser de louer un appartement à une personne parce qu’elle a la peau noire, ou refuser un travail à une autre personne parce qu’elle est une femme.

 Les discriminations sont pourtant interdites par la loi. Il existe dans la loi française une liste de vingt-cinq critères pour lesquels il est interdit de traiter les personnes différemment.

Les enfants aussi peuvent être victimes de discriminations, ce que combat l’UNICEF, l’organisme des Nations Unies chargé de défendre les droits des enfants (on t’explique ce que fait l’UNICEF pour protéger les enfants des discriminations dans le sais-tu ?)

La journée du 1er mars a été mise en place par ONUSIDA, l’organisme des Nations Unies qui lutte contre la maladie du sida. C’est une maladie grave qui se transmet lorsqu’on a une relation sexuelle avec une personne infectée ou lorsqu’on est en contact avec le sang d’une personne malade.

Les personnes malades du sida peuvent aussi être victimes de discriminations et c’est donc pour cela qu’ONUSIDA a mis en place cette journée, même si elle a pour but de lutter contre toutes les discriminations et pas seulement contre celles que vivent les personnes atteintes du sida.

Cette année, le thème choisi est « Sauvons des vies, décriminalisons ! ». En effet, ONUSIDA montre que lorsque les personnes malades du sida ne sont pas discriminées mais accompagnées et soutenues, elles sont mieux prises en charge et peuvent guérir de la maladie.