Recul sur le droit à l’avortement aux États-Unis
En France, les femmes enceintes (qui n’ont pas choisi d’être enceintes) ont le droit de subir une opération pour mettre fin à leur grossesse, si elles sont enceintes de moins de quatorze semaines : c’est le droit à l’avortement, aussi appelé IVG (interruption volontaire de grossesse). Ce droit existe depuis 1975.
Avant, des femmes qui souhaitaient mettre fin à leur grossesse devaient le faire en cachette et dans des conditions très dangereuses. Beaucoup de femmes sont mortes ou ont été blessées suite à ces avortements clandestins. Depuis qu’il s’agit d’un droit, l’avortement peut se faire à l’hôpital pour s’assurer de la bonne santé des femmes.
Aux États-Unis, le droit à l’avortement existait depuis 1973 dans tous les États. Mais la Cour suprême, le tribunal le plus important du pays, vient de changer le texte. Désormais, le droit à l’avortement n’est plus garanti sur tout le territoire américain : certains États l’autorisent alors que d’autres l’interdisent.
Pour les organisations de droits des femmes aux États-Unis et dans le monde, cette décision menace les droits des femmes car celles qui n’ont pas les moyens de voyager pour pratiquer un IVG dans un hôpital risquent leur santé en le faisant dans de mauvaises conditions et sans suivi par un médecin. L’État dans lequel l’IVG est interdit peut aussi punir une femme si elle cherche à avorter ou s’enfuir dans un autre pays pour le faire.