Journée internationale des migrants
Le 18 décembre chaque année, c’est la Journée internationale des migrants. Cette journée a été mise en place par l’Organisation des Nations Unies pour mieux faire connaître les histoires des personnes qui quittent leur pays et rappeler que toute personne en danger a le droit d’être accueillie dignement dans un autre pays.
Un migrant est une personne qui quitte l’endroit où elle vit pour aller s’installer dans un autre pays. Les raisons de ce départ sont nombreuses : certaines personnes fuient parce que leur pays est en guerre et qu’elles ne peuvent plus y vivre en sécurité. D’autres parce que leur opinion politique, leur appartenance à un peuple discriminé ou leur orientation sexuelle, par exemple, les met en danger.
Ces personnes peuvent faire une demande d’asile dans un autre pays (on t’explique comment se passe une demande d’asile dans le sais-tu ?). Si cette demande est acceptée, elles deviennent alors des réfugiés.
D’autres personnes partent parce que dans leur pays, elles n’ont pas les possibilités d’étudier ou de travailler pour pouvoir vivre dans de bonnes conditions. Pour changer leur destin, elles décident de tenter leur chance dans un autre endroit.
Les personnes migrantes sont des femmes, des hommes, des enfants, des personnes âgées. La plupart ne viennent pas en Europe : elles fuient dans le pays voisin et stoppent leur voyage dès qu’elles se trouvent dans un pays en sécurité. Le pays qui accueille le plus de migrants dans le monde est la Turquie.
Au contraire, certaines personnes vont très loin et se lancent dans un grand et dangereux voyage en traversant plusieurs frontières, des déserts et des mers dans des conditions très difficiles.
Toute personne a le droit de quitter son pays, c’est l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui le dit. Les pays ont aussi l’obligation de traiter la demande d’une personne qui demande l’asile, c’est-à-dire d’écouter son histoire pour savoir si elle est en danger dans son pays et si c’est le cas, de lui offrir une protection : c’est la Convention de Genève qui le dit.
Malgré cela, il arrive que les personnes migrantes ne soient pas bien accueillies et doivent survivre longtemps dans la rue ou dans des campements avant de pouvoir trouver une vie meilleure.