C’est la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie.

Le 17 mai aura lieu la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.

Dans notre pays, tout le monde est libre de tomber amoureux ou amoureuse de toute personne, quel que soit son sexe. Ainsi, une personne qui aime les personnes d’un autre sexe que le sien est hétérosexuelle : c’est le cas quand on est une femme et qu’on aime les hommes, par exemple. Si une personne aime les personnes du même sexe, elle est homosexuelle : c‘est le cas quand un homme aime un autre homme (on dit aussi gays pour les hommes ou lesbiennes pour les femmes). Certaines personnes aiment indistinctement les hommes et les femmes : elles sont bisexuelles.

Tout comme l’orientation sexuelle, on est libre d’exprimer son identité de genre. Cela veut dire que personne ne peut nous forcer à nous sentir fille ou garçon si ce n’est pas ce qu’on ressent à l’intérieur, comme par exemple en nous disant de nous habiller ou de nous comporter « comme un garçon ». Certaines personnes se sentent nées dans le mauvais corps : c’est le cas par exemple quand on se sent fille mais qu’on a un corps de garçon. Elles peuvent alors souhaiter changer de genre, que ce soit en modifiant leur prénom, leurs vêtements ou encore leur apparence physique. Ce sont des personnes transgenres. Il existe aussi certaines personnes qui ne se retrouvent dans aucun genre : elles ne se sentent ni garçon, ni fille. Comme les sentiments qu’on a pour soi-même peuvent évoluer, la perception de son identité de genre peut aussi changer avec le temps.

Il arrive que des personnes se moquent, insultent ou agressent des personnes LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres) : on appelle cela l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.

C’est totalement interdit par la loi. Les personnes qui font cela risquent de payer une amende et même d’aller en prison. Pourtant, les agressions verbales ou physiques envers les personnes LGBT ont augmenté de 13% en 2023 en France par rapport à 2022.

Pour lutter contre l’homophobie et la transphobie à l’école, le ministère de l’Éducation nationale a lancé une campagne qui s’appelle « Ici on peut être soi ». Le ministre a préparé des guides pour les enseignants et les élèves ainsi que des vidéos. Les élèves qui sont victimes d’homophobie ou de transphobie peuvent aussi appeler le 0 800 005 774 pour parler à des adultes qui vont les écouter et leur donner des conseils.

Grâce à cette campagne, le gouvernement souhaite rappeler que tout le monde a les mêmes droits et la même place dans la société, peu importe son identité de genre ou son orientation sexuelle. Le gouvernement souhaite aussi lutter contre le harcèlement scolaire, dont les élèves LGBT sont davantage victimes.