Guerre en Ukraine : que deviennent les écoliers un an après le début de la guerre ?

Comme vous le savez, il y a plus d’un an déjà que la Russie a déclenché une guerre contre l’Ukraine. Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut revenir 73 ans en arrière. Autrefois l’Ukraine faisait partie d’un regroupement de pays de l’Est appelé l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques). En 1991, l’URSS s’est divisée et les 14 pays qui en faisaient partie sont devenus indépendants.

Vladimir Poutine, qui est devenu président de la Russie peu après, a peur de voir des armes près de sa frontière. Il a aussi peur que l’Ukraine s’allie avec les pays européens.

Depuis le début de la guerre, plus de 9,8 millions de personnes dont plus de 2,5 millions d’enfants ont fui l’Ukraine et se sont réfugiés dans les pays frontaliers. La Pologne est le pays de l’Union Européenne qui reçoit le plus de réfugiés. Ce conflit est très meurtrier et malheureusement les civils sont eux aussi touchés.

D’après l’UNICEF, la moitié des réfugiés ukrainiens sont des enfants. On sait que deux tiers de ces enfants réfugiés ne sont pas inscrits dans les écoles de leur pays d’accueil. En France, plus de 100 000 Ukrainiens sont accueillis et logés. Parmi eux, 19 236 élèves ukrainiens sont inscrits dans un établissement scolaire français.

Les élèves de notre âge qui ne parlent pas la langue française sont reçus dans des classes spécialisées dans l’apprentissage du français pour les enfants qui parlent uniquement leur langue maternelle. Ces classes portent un drôle de nom : UPE2A (on t’explique ce qu’est une classe UPE2A dans le sais-tu ?).  Si l’école n’a pas de classe UPE2A, ils sont accueillis dans des classes ordinaires.

Pendant ce temps, en Ukraine, les écoles qui étaient fermées pour des raisons de sécurité ont rouvert depuis septembre. Certaines écoles possèdent des abris anti–aériens en cas de bombardement, mais la place n’est souvent pas suffisante pour permettre à tous les élèves de l’école d’y retourner en sécurité. Les élèves qui ne peuvent pas y retourner continuent d’apprendre à distance.