Célébrer la vie sauvage

Le 3 mars, l’Organisation des Nations Unies (ONU) célèbre la journée mondiale de la vie sauvage. Cette journée est l’occasion de parler de la faune (les animaux) et de la flore (les végétaux, comme les arbres ou les fleurs) sauvages sur la planète. Elle a aussi pour but de sensibiliser les citoyens à la protection de la vie sauvage, qui est de plus en plus menacée.

En effet, en rasant des forêts pour cultiver, en polluant les océans ou en chassant les animaux sauvages, les humains menacent de nombreux écosystèmes (on t’explique ce qu’est un écosystème dans le sais-tu ?).

Des milliers d’espèces ont disparu au cours des cent dernières années. Cela arrive car les endroits où ils vivent sont souvent trop pollués ou parce qu’ils ont été tués par des chasseurs. Par exemple, le tigre de Java, qui vivait sur l’île de Java, en Asie, a totalement disparu à cause de la déforestation (le fait de couper les arbres de la forêt).

Sur la planète, les espaces sauvages sont de plus en plus rares. Il y a cent ans, ils représentaient les trois quarts de la surface de la Terre. Aujourd’hui, seulement un quart de notre planète est laissé totalement libre aux animaux et végétaux. Pourtant, préserver ces écosystèmes est très important pour protéger la nature. En effet, lorsque l’être humain ne fait rien, la faune et la flore se développent naturellement et de manière diversifiée dans ces milieux.

Pour lutter contre la disparition des espèces, des associations et des défenseurs de l’environnement veulent « réensauvager » la planète. Cela veut dire laisser grandir les animaux et pousser les plantes, sans rien faire. L’être humain peut s’y promener, mais c’est tout ! Par exemple, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages achète des terrains…pour les rendre à la vie sauvage.

En cette journée, l’ONU rappelle que, protéger les espaces sauvages, c’est aussi protéger les peuples autochtones qui vivent dans ces endroits en harmonie avec la nature.