Non à l’esclavage moderne !

  • Hier, j'ai vu un documentaire sur l'esclavage en Libye. C'est horrible ce qui arrive à ces gens !
  • Quoi ? Mais attends, ça existe encore les esclaves ?
  • Malheureusement, oui. Dans le documentaire, on pouvait voir une vente d'esclave sur un marché. Les gens proposaient des prix, comme s'ils achetaient un objet ! Une fois que l'acheteur et le vendeur s'étaient mis d'accord, le vendeur repartait avec la personne.
  • Mais je comprends pas, c'est qui ces personnes qui sont vendues comme esclaves ?
  • Ce sont des migrants qui viennent pour la plupart d'Afrique sub-saharienne : des Soudanais, des Guinéens, des Maliens... Ils ont fui leur pays pour rejoindre l'Europe. Mais, en passant par la Libye, des hommes les capturent et les vendent : ce sont des trafiquants d'humains.
  • Oh la la, mais c'est terrible.
  • Oui, et c'est surtout complètement interdit ! En 1949, l'Organisation des Nations Unies a voté un texte pour empêcher la traite des êtres humains : on n'a pas le droit d'acheter ou de vendre une personne, de la traiter comme un objet ou de la forcer à travailler. Mais il y a encore du travail pour que ce texte soit respecté.
  • Oui, c'est vrai ! En classe on a parlé du travail des enfants. Tu savais qu'un enfant sur dix est obligé de travailler toute la journée ?
  • Mais pourquoi ils ne vont pas à l'école ? Qui les oblige à travailler ?
  • Dans certaines familles pauvres, les enfants sont vendus à une autre famille. Ils vont être domestiques dans leur nouvelle famille, c'est à dire faire le ménage, la cuisine, etc. D'autres enfants travaillent dans des usines, pour faire des vêtements par exemple.
  • Et qu'est-ce qu'on peut faire pour eux ?
  • Des associations agissent pour lutter contre le travail des enfants. Peut-être qu'il y en a une dans notre ville et qu’on peut aider !
  • Tiens-moi au courant, moi aussi je veux agir !

Gary : Hier, j’ai vu un documentaire sur l’esclavage en Libye. C’est horrible ce qui arrive à ces gens !

Agathe : Quoi ? Mais attends, ça existe encore les esclaves ?

Gary : Malheureusement, oui. Dans le documentaire, on pouvait voir une vente d’esclave sur un marché. Les gens proposaient des prix, comme s’ils achetaient un objet ! Une fois que l’acheteur et le vendeur s’étaient mis d’accord, le vendeur repartait avec la personne.

Agathe : Mais je comprends pas, c’est qui ces personnes qui sont vendues comme esclaves ?

Gary : Ce sont des migrants qui viennent pour la plupart d’Afrique sub-saharienne : des Soudanais, des Guinéens, des Maliens… Ils ont fui leur pays pour rejoindre l’Europe. Mais, en passant par la Libye, des hommes les capturent et les vendent : ce sont des trafiquants d’humains.

Agathe : Oh la la, mais c’est terrible.

Gary : Oui, et c’est surtout complètement interdit ! En 1949, l’Organisation des Nations Unies a voté un texte pour empêcher la traite des êtres humains : on n’a pas le droit d’acheter ou de vendre une personne, de la traiter comme un objet ou de la forcer à travailler. Mais il y a encore du travail pour que ce texte soit respecté.

Agathe : Oui, c’est vrai ! En classe on a parlé du travail des enfants. Tu savais qu’un enfant sur dix est obligé de travailler toute la journée ?

Gary : Mais pourquoi ils ne vont pas à l’école ? Qui les oblige à travailler ?

Agathe : Dans certaines familles pauvres, les enfants sont vendus à une autre famille. Ils vont être domestiques dans leur nouvelle famille, c’est à dire faire le ménage, la cuisine, etc. D’autres enfants travaillent dans des usines, pour faire des vêtements par exemple.

Gary : Et qu’est-ce qu’on peut faire pour eux ?

Agathe : Des associations agissent pour lutter contre le travail des enfants. Peut-être qu’il y en a une dans notre ville et qu’on peut aider !

Gary : Tiens-moi au courant, moi aussi je veux agir !