De plus en plus de pollution numérique
53 millions de tonnes : c’est la quantité de déchets électroniques qui ont été jetés en 2019 dans le monde. C’est l’équivalent du poids de 300 000 baleines !
Les déchets électroniques, ce sont les ordinateurs, téléphones portables, tablettes, GPS, qui sont jetés lorsqu’ils ne fonctionnent plus. Seul un objet numérique sur cinq est recyclé correctement (on t’explique comment sont recyclés les déchets numériques dans le sais-tu ?). Les autres terminent dans des décharges, un lieu où l’on jette des ordures, ou sont brûlés en plein air : c’est pour cela qu’on parle de pollution numérique.
L’organisation des Nations Unies (ONU) s’inquiète, car ces déchets électroniques sont, pour la plupart, envoyés dans des pays pauvres d’Afrique et d’Asie dans des décharges illégales. Pourtant, ces déchets sont fabriqués sur d’autres continents plus riches, comme l’Europe ou l’Amérique du Nord. Des associations accusent les pays riches de se débarrasser de leurs déchets sur ces continents.
Or ces déchets posent de nombreux problèmes. D’abord, la plupart sont toxiques. Ils contiennent des produits très dangereux pour la santé. Quand on les brûle, ils dégagent une fumée toxique qui se répand dans l’air et que les habitants respirent.
Ensuite, de nombreux enfants, au lieu d’aller à l’école, travaillent dans ces décharges pour gagner de l’argent et aider leur famille. Ces enfants peuvent tomber très malades en respirant quotidiennement cet air.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la pollution numérique est encore plus dangereuse pour les enfants que pour les adultes car ils sont plus petits et plus fragiles. L’OMS a donc demandé à tous les pays du monde d’agir pour diminuer la quantité de déchets puis faire disparaître la pollution numérique.