Tous unis pour la liberté de la presse !

Le 2 novembre dernier, c’était la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. C’est l’Organisation des Nations Unies qui organise cette journée depuis 2013. Le but, c’est de parler de la liberté de la presse dans le monde et du danger auquel les journalistes sont confrontés au quotidien dans certains pays.

Dans les pays autoritaires, comme la Syrie, la Russie ou la Corée du Nord, les journalistes n’ont pas le droit d’écrire ce qu’ils veulent. Ceux qui critiquent le président ou d’autres personnes importantes prennent le risque d’être menacés, emprisonnés, blessés ou même tués.

D’après l’ONU, mille journalistes ont été tués dans le monde en douze ans. Une des plus célèbres d’entre eux est la russe Anna Politkovskaïa (on t’explique qui était Anna Politkovskaïa dans le sais tu?). Lorsqu’elle n’était pas d’accord avec Vladimir Poutine, le président de son pays, elle n’hésitait pas à le dire.

Quand des journalistes sont assassinés, il arrive qu’on ne sache pas vraiment qui est le meurtrier ou que les responsables ne soient pas condamnés : on appelle cela l’impunité. Selon l’ONU, pour dix journalistes assassinés, seul un meurtrier est condamné. C’est parfois parce que les dirigeants des pays sont en partie responsables des assassinats qu’il n’y a pas de vraie enquête ou de procès.

C’est très important que les journalistes puissent dire la vérité sur les choses qui se passent dans leurs pays, sans prendre le risque d’être emprisonnés ou tués. L’ONU demande donc aux États de mieux défendre la liberté d’expression des journalistes et de mener des enquêtes sérieuses à chaque fois qu’un journaliste est tué, pour retrouver et punir les responsables.

Sans cela, la liberté de la presse n’est pas garantie. Et sans presse libre, pas de démocratie !