Une situation terrible à Gaza

Depuis octobre 2023, une guerre a lieu au Proche-Orient entre l’état d’Israël et le Hamas, une organisation palestinienne. Le 7 octobre, des membres du Hamas ont tué et kidnappé plus d’un millier d’Israéliens. En réponse, Israël bombarde le territoire de Gaza, en Palestine. Plus de 50 000 hommes, femmes et enfants ont été tués et de nombreuses familles ont dû fuir leur maison. C’est une situation très grave, qui choque le monde entier.

Normalement, pendant une guerre, certaines règles doivent être respectées, comme protéger les personnes qui ne participent pas aux combats : les enfants, les personnes âgées, les médecins… C’est ce qu’on appelle le droit international. Mais aujourd’hui, beaucoup de ces règles ne sont pas respectées.

Israël maintient aussi depuis le 2 mars un blocus sur Gaza : cela veut dire que les frontières sont fermées et qu’aucune association d’aide alimentaire ou médicale ne peut entrer pour aider les Palestiniens. Or la situation est très grave : presque 500 000 personnes souffrent de famine. Cela veut dire qu’elles sont en danger de mort parce qu’elles n’ont pas à manger et à boire.

Pourtant, le droit international prévoit qu’une aide soit apportée aux personnes souffrant de la guerre. En maintenant ce blocus, le gouvernement israélien ne respecte pas le droit international.

C’est pour cela que des organisations comme l’UNICEF ou la Croix-Rouge demandent l’arrêt du blocus et des combats pour pouvoir aider les habitants.

Plusieurs pays, dont la France, appellent aussi à un cessez-le-feu et un retour de l’aide humanitaire « immédiate, massive et sans entraves », et prennent des sanctions économiques pour inciter Israël à le faire. Cela montre que la guerre ne se règle pas seulement avec des armes, mais aussi par des discussions entre pays : c’est ce qu’on appelle la diplomatie.