Les talibans au pouvoir en Afghanistan
Le 15 août, un grave événement a eu lieu en Afghanistan, un pays d’Asie centrale. Des hommes armés sont entrés dans la capitale du pays, Kaboul, pour prendre le pouvoir. Suite à cela, le président de l’Afghanistan, Ashraf Ghani, a dû fuir et se réfugier dans un autre pays.
Ces hommes armés sont des talibans, ce qui veut dire « étudiants » en pachto, l’une des langues d’Afghanistan. Leur but est de diriger l’Afghanistan et d’obliger la population à suivre leur politique et leurs règles.
Leurs règles sont très dures et ne respectent pas la majeure partie des droits de l’Homme (on t’explique quelles sont les règles imposées par les talibans dans le sais-tu ?).
Ce n’est pas la première fois que les Afghans doivent se plier aux règles des talibans. En effet, ils ont déjà été au pouvoir dans la capitale et dans une grande partie du pays entre 1996 et 2001.
En 2001, après les attentats du 11 septembre aux États-Unis, l’OTAN, une organisation militaire de pays occidentaux (France, Royaume-Uni, Italie, etc.) et les États-Unis ont envoyé des soldats en Afghanistan. Selon les États-Unis, le but était de chasser les talibans de Kaboul car ils avaient aidé les terroristes.
Suite à cette intervention, les talibans ne contrôlaient plus que de petits territoires et des soldats américains étaient présents dans le pays. Mais après 20 ans de guerre, en 2020, les États-Unis et les talibans ont signé un accord : l’accord de Doha. Les États-Unis ont dit qu’ils allaient quitter l’Afghanistan. À partir de ce moment-là, les talibans ont repris le contrôle sur plusieurs territoires jusqu’à atteindre la capitale le 15 août dernier.
À leur arrivée, de nombreux Afghans ont tenté de quitter le pays par tous les moyens car ils ne veulent pas revivre sous la terreur des talibans. D’autres ont manifesté dans les rues. Même si des talibans ont affirmé que les règles seraient moins dures qu’avant, notamment pour les femmes, beaucoup de personnes pensent qu’ils mentent et ont très peur de vivre sous leur contrôle.