D’où viennent les superstitions ?

Tu as peut-être déjà entendu dire que briser un miroir portait malheur alors que trouver un trèfle à quatre feuilles portait bonheur. Mais sais-tu d’où viennent ces croyances, qu’on nomme superstitions ?

En fait, chaque objet à son histoire. Dès le 1er siècle, les Romains croyaient que briser un miroir entraînait sept ans de malheur. Cette croyance viendrait du fait que, les miroirs étant très chers, on mettait sept ans à économiser pour en acheter un nouveau ! Tu as peut-être aussi déjà entendu qu’il ne fallait jamais ouvrir un parapluie dans une pièce : c’est parce qu’au XVIIIe siècle, les parapluies s’ouvraient si violemment qu’on pouvait blesser quelqu’un.

Du coté des porte-bonheurs, on attribue des pouvoirs au trèfle à quatre feuilles parce qu’il est très rare et qu’il est en forme de croix. Il parait que les druides, qui vivaient il y a 2500 ans, partaient déjà à sa recherche lors de cueillettes. Quant au fer à cheval, les Grecs le gardaient précieusement car le fer était censé repousser les mauvais esprits. Et si on touche du bois pour se porter chance, c’est parce que de nombreuses civilisations considéraient les arbres comme sacrés.