Meta supprime son service de « fact-checking »
Sur Internet, il arrive de lire que la Terre est plate, que le vaccin contre la maladie de la Covid contient des puces électroniques ou encore que le réchauffement climatique n’existe pas : toutes ces informations sont pourtant des « fake news », c’est-à-dire qu’elles sont totalement fausses. Elles ont été écrites par des personnes qui ne sont pas des journalistes ou des scientifiques reconnus et sont pourtant vues et partagées par des milliers de personnes qui ne savent pas qu’il s’agit de fausses informations.
Pour lutter contre les fakes news, de nombreux journalistes se sont spécialisés dans le fact-checking (« vérification des faits » en anglais) : ces journalistes sont chargés de faire des recherches, en particulier sur la source de l’information (d’où elle vient) pour informer les citoyens et leur dire ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas.
Sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram, il existait un service où travaillaient des professionnels chargés de vérifier les informations pour éviter que de fausses informations se propagent. Mais Mark Zuckerberg, le patron de Meta (qui regroupe Facebook, Instagram et WhatsApp) a annoncé qu’il avait décidé la suppression de ce service.
Une nouvelle qui a de quoi inquiéter et qui doit nous inciter à faire encore plus attention aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux.