Une trêve fragile en Syrie
Depuis 2011, la Syrie est en guerre : des citoyens se sont opposés à la politique de leur dirigeant Bachar el Assad (nous t’expliquons qui il est dans la rubrique le sais-tu ?) et celui-ci les as repoussé en utilisant la force : il a envoyé des militaires pour attaquer les manifestants. La situation s’est ensuite aggravée : plusieurs groupes armés ont rejoint chacun des deux camps (les opposants au régime de Bachar el Assad et l’armée syrienne), ce qui a entraîné des affrontements de plus en plus violents. Ce conflit a déjà coûté la vie à plus de 280 000 personnes et près de 13,5 millions de Syriens ont dû quitter leur pays pour fuir la guerre. Cette situation inquiète beaucoup les dirigeants du monde entier qui espèrent que les combats vont cesser. Le 12 septembre dernier, une trêve (c’est le mot du jour) de sept jours avait été annoncée par l’armée syrienne mais le pays est encore très loin d’être en paix. En effet, des camions de l’ONU (l’Organisation des Nations Unies) qui devaient apporter de la nourriture et des médicaments aux habitants d’Alep (la deuxième plus grande ville de Syrie qui a beaucoup souffert des combats) ont été bloqués parce qu’ils n’étaient pas assez en sécurité. Dix-huit camions ont été bombardés et 21 personnes ont été tuées. La situation de la Syrie est donc toujours très inquiétante : après cinq ans et demi de guerre, l’armée syrienne et ses opposants ne semblent toujours pas prêts à trouver un accord de paix.