Unis contre l’homophobie !
Le 17 mai, c’est la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (on t’explique comment est née cette journée dans le sais-tu ?).
Le but de cette journée est de défendre les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT). Les personnes lesbiennes (couples de femmes) et gays (couples d’hommes) sont homosexuelles, cela veut dire qu’elles aiment des personnes du même sexe qu’elles. On parle également de personnes bisexuelles : ce sont les personnes qui aiment les personnes des deux sexes. À l’opposé, les personnes hétérosexuelles sont des personnes qui ne sont attirées que par les personnes du sexe opposé.
Les personnes transgenres sont des personnes qui n’ont pas le sexe ou le genre qu’ils avaient à la naissance.
Ces dernières décennies, il y a eu de nombreuses avancées pour les droits des personnes LGBT. L’homosexualité n’est plus condamnée dans de nombreux pays de la planète. Mais dans 72 pays du monde, être homosexuel est encore interdit et puni par la loi.
Le mariage est ouvert à toutes les personnes, peu importe leur orientation sexuelle, dans 29 pays. En France, la loi sur le mariage pour tous a été adoptée en 2013. Le dernier pays à l’avoir fait est le Costa Rica, l’année dernière.
Malgré ces avancées, l’homophobie, c’est-à-dire le fait de rejeter, d’insulter ou de discriminer les personnes homosexuelles, reste encore présente dans tous les pays du monde et dans tous les endroits : en famille, au travail, dans la rue, etc.
Les personnes LGBT sont victimes d’insultes, d’agressions ou de harcèlement. Elles peuvent aussi être discriminées pour avoir accès à un emploi ou un logement : c’est-à-dire qu’elles auront moins de chance que les personnes hétérosexuelles d’obtenir telle maison ou tel poste dans une entreprise.
Dans le monde du sport, les sportifs et sportives qui ont fait leur coming-out, c’est-à-dire ceux et celles qui ont annoncé publiquement leur homosexualité, doivent souvent faire face à des insultes. Pour lutter contre l’homophobie dans le sport, plusieurs sportives et sportifs, comme la footballeuse américaine Megan Rapinoe, sont engagés contre l’homophobie.