Journée internationale des langues maternelles
Le 21 février, c’est la Journée internationale des langues maternelles. La langue maternelle est la première langue apprise et parlée par un enfant. Elle s’appelle ainsi car il s’agit dans la grande majorité des cas de la langue des parents, celle qu’on parle à la maison.
Si tu es né en France, il y a de grandes chances que le français soit ta langue maternelle. Mais peut-être as-tu une seconde langue maternelle qui t’a été transmise par tes parents, comme une langue régionale (le basque, le breton ou le corse par exemple) ou encore la langue d’origine de tes parents si ceux-ci n’ont pas le français comme langue maternelle.
Il existe plus de 7000 langues dans le monde. Certaines, comme le français, le mandarin ou l’anglais, sont parlées par des millions de personnes. Et d’autres, comme le Mbo’, parlé au Cameroun, ou le kutenai, parlé au Canada, sont utilisées par quelques centaines de personnes seulement et risquent de disparaître (on te parle des langues en danger dans le sais-tu ?)
Cette journée internationale est l’occasion de faire mieux connaître ces langues et de rappeler qu’avoir une langue maternelle différente de celle qui est enseignée à l’école ne doit pas être un frein à l’éducation.
Selon l’Organisation des Nations Unies, 40% des personnes dans le monde n’ont pas accès à l’éducation dans une langue qu’elles parlent ou comprennent. C’est pourquoi l’UNESCO, l’organisme des Nations Unies qui défend la culture à travers le monde, invite à développer des enseignements multilingues pour valoriser les langues maternelles et ne laisser aucun enfant de côté.
En France, de nombreux élèves n’ont pas le français comme langue maternelle, souvent parce qu’ils sont nés dans un autre pays et se sont installés en France : ce sont les élèves allophones. Ils sont accueillis dans des classes appelées UPE2A. Ils vont d’abord recevoir des cours de français avec d’autres élèves allophones puis, petit à petit, suivre les cours en classe ordinaire avec leurs camarades.
Dans tous les cas, et quelle que soit sa langue, un enfant doit pouvoir suivre à l’école dans une langue qu’il comprend que ce soit sa langue maternelle ou une langue qu’il a apprise.