Non aux violences éducatives !
Le 30 avril est une journée très importante pour les droits des enfants : c’est la Journée de la non-violence éducative. Chaque année, des associations, des médecins, des citoyens et des femmes et hommes politiques se mobilisent pour parler des violences éducatives ordinaires et les faire disparaître.
On appelle violences éducatives ordinaires les paroles ou les actes violents que peuvent dire ou faire des parents à leurs enfants dans le cadre de leur éducation. Il y a des violences physiques, quand le parent touche au corps de son enfant : par exemple quand il lui donne une fessée ou une gifle sur la joue, quand il lui tire les oreilles ou encore le bouscule.
Il y a aussi des violences verbales : ce sont les cris, insultes, les menaces ou les humiliations. Ces violences peuvent avoir lieu à la maison, mais aussi dans des espaces publics comme la rue, les parcs, les supermarchés, etc.
Plus de cinquante pays dans le monde, dont la France, interdisent ces violences (on t’explique depuis quand les parents n’ont plus le droit de donner de fessées en France dans le sais-tu?). L’Organisation des Nations Unies invite les autres pays à voter, eux aussi, une loi pour interdire les violences éducatives ordinaires.
Même si c’est interdit, en France, neuf parents sur dix reconnaissent qu’ils utilisent parfois la tape sur les fesses pour punir leur enfant. Plusieurs associations agissent au quotidien pour aider les parents à trouver d’autres solutions que ces violences pour faire face aux situations compliquées à la maison.
C’est important car les médecins ou spécialistes montrent que ces violences éducatives ordinaires peuvent avoir des conséquences négatives sur les enfants. Par exemple, ils peuvent s’isoler, manquer de confiance en eux ou encore reproduire cette violence à l’école, au club de sport, etc.
Alors aujourd’hui comme tous les autres jours de l’année, on dit non aux violences faites aux enfants !