Le droit d’être protégé

  • Mardi c’est notre spectacle de théâtre à l’école. J’ai trop hâte et en même temps, je suis un peu triste pour Lucas. Tous les parents vont venir nous applaudir mais pas ceux de Lucas.
  • Ils ne peuvent pas venir ?
  • Non, Lucas ne vit plus avec eux. Il n’en parle pas beaucoup mais je sais que ses parents s’énervaient tout le temps et parfois, Lucas arrivait à l’école avec des bleus parce que ses parents le tapaient. D'autres fois, il avait même pas mangé parce qu’ils ne lui préparaient rien.
  • Mais, c’est horrible !
  • Ça arrivait souvent qu’il rate l’école et il disait qu’il avait mal au ventre mais c’était pas vrai. Au début, la maîtresse et le médecin de l’école ont essayé d’améliorer les choses avec ses parents. Puis je crois qu’ils ont fini par prévenir la police.
  • La police ? C’est super grave !
  • Oui mais c’était nécessaire car il était en danger ! Lucas m’a dit qu’il avait très peur tous les jours mais qu’il aurait jamais rien dit parce qu’il aime ses parents.
  • Mais nous qu’est-ce qu’on peut faire si on voit qu’un copain est en danger ?
  • On peut en parler à un adulte. On peut aussi appeler le 119. C’est un numéro pour aider les enfants en danger.
  • Et qu’est-ce qu’il s’est passé ensuite ?
  • Il est allé vivre dans une famille d’accueil et maintenant il habite avec eux. Même s’il est en sécurité, ses parents lui manquent quand même. Ils ont le droit de le voir de temps en temps mais ils doivent apprendre à faire des efforts et à changer pour continuer de le voir. J’ai peur que samedi, ça soit dur pour lui parce qu’ils seront pas là pour le spectacle.
  • C’est trop triste ! On peut pas rester sans rien faire ! Ça te dit si on demande à tous les copains de lui faire un triomphe à la fin du spectacle ? On n’est pas ses parents mais on peut lui montrer qu’on est tous là pour lui !

Ptite Marianne : Mardi c’est notre spectacle de théâtre à l’école. J’ai trop hâte et en même temps, je suis un peu triste pour Lucas. Tous les parents vont venir nous applaudir mais pas ceux de Lucas.

Gary : Ils ne peuvent pas venir ?

Ptite Marianne : Non, Lucas ne vit plus avec eux. Il n’en parle pas beaucoup mais je sais que ses parents s’énervaient tout le temps et parfois, Lucas arrivait à l’école avec des bleus parce que ses parents le tapaient. D’autres fois, il avait même pas mangé parce qu’ils ne lui préparaient rien.

Gary : Mais, c’est horrible !

Ptite Marianne : Ça arrivait souvent qu’il rate l’école et il disait qu’il avait mal au ventre mais c’était pas vrai. Au début, la maîtresse et le médecin de l’école ont essayé d’améliorer les choses avec ses parents. Puis je crois qu’ils ont fini par prévenir la police.

Gary : La police ? C’est super grave !

Ptite Marianne : Oui mais c’était nécessaire car il était en danger ! Lucas m’a dit qu’il avait très peur tous les jours mais qu’il aurait jamais rien dit parce qu’il aime ses parents.

Gary : Mais nous qu’est-ce qu’on peut faire si on voit qu’un copain est en danger ?

Ptite Marianne : On peut en parler à un adulte. On peut aussi appeler le 119. C’est un numéro pour aider les enfants en danger.

Gary : Et qu’est-ce qu’il s’est passé ensuite ?

Ptite Marianne : Il est allé vivre dans une famille d’accueil et maintenant il habite avec eux. Même s’il est en sécurité, ses parents lui manquent quand même. Ils ont le droit de le voir de temps en temps mais ils doivent apprendre à faire des efforts et à changer pour continuer de le voir. J’ai peur que samedi ça soit dur pour lui parce qu’ils seront pas là pour le spectacle.

Gary : C’est trop triste ! On peut pas rester sans rien faire ! Ça te dit si on demande à tous les copains de lui faire un triomphe à la fin du spectacle ? On n’est pas ses parents mais on peut lui montrer qu’on est tous là pour lui !