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Le droit de parler, écrire, dessiner !

  • T’as vu ce qui est arrivé à un professeur ?
  • Oui, j’en ai entendu parler aux informations. C’est horrible !
  • Moi, je comprends pas : pourquoi il a été tué ?!
  • Il a juste fait un cours sur la liberté d’expression. En septembre, la maîtresse nous a parlé du procès des attentats de Charlie Hebdo qui commençait. Elle nous a parlé de la liberté d’expression : en fait, c’est la liberté des dessinateurs et des journalistes de dessiner et de dire ce qu’ils veulent.
  • Ils ont le droit de dire tout ce qu’ils veulent ? Vraiment tout ?
  • Y’a quand même des règles ! Tu n’as pas le droit, par exemple, de dire des choses racistes, sexistes ou qui se moquent des personnes homosexuelles dans ton journal. Sinon, c’est puni par la loi.
  • Mais si, par exemple, tu n’es pas d’accord avec le président, t’as le droit de le dire ?
  • Oui ! Si un journaliste trouve que le président a fait de mauvais choix, il a carrément le droit de le dire ! C’est parce qu’en France on vit en démocratie ! Dans d’autres pays où la liberté d’expression n’existe pas, des journalistes peuvent être emprisonnés juste parce qu’ils disent qu’ils ne sont pas d’accord avec le président.
  • Ah ouais, ça craint. C’est pour ça qu’il faut la défendre, la liberté d’expression ! Mais cette histoire ça me fait peur quand même. Tu crois que la même chose pourrait arriver à la maîtresse ?
  • Mais non, faut pas avoir peur ! En fait, la plupart des gens sont pour la liberté d’expression. Très peu de personnes pensent qu’il faut empêcher d’autres personnes de parler, d’écrire ou de dessiner. T’imagines, c’est quand même ouf de croire qu’on a le droit de tuer des gens parce qu’on n’est pas d’accord avec eux !
  • Moi, quand je suis pas d’accord, je le dis et c’est tout !
  • Et oui, c’est ta liberté d’expression ! Tu sais, ce soir, on va allumer des bougies avec Maman en hommage au professeur. Tu voudrais venir avec nous ?
  • OK, on va faire briller le feu ! Mais attention, avant le couvre-feu !

P’tite Marianne : T’as vu ce qui est arrivé à un professeur ?

Sarah : Oui, j’en ai entendu parler aux informations. C’est horrible !

P’tite Marianne : Moi, je comprends pas : pourquoi il a été tué ?!

Sarah : Il a juste fait un cours sur la liberté d’expression. En septembre, la maîtresse nous a parlé du procès des attentats de Charlie Hebdo qui commençait. Elle nous a parlé de la liberté d’expression : en fait, c’est la liberté des dessinateurs et des journalistes de dessiner et de dire ce qu’ils veulent.

P’tite Marianne : Ils ont le droit de dire tout ce qu’ils veulent ? Vraiment tout ?

Sarah : Y’a quand même des règles ! Tu n’as pas le droit, par exemple, de dire des choses racistes, sexistes ou qui se moquent des personnes homosexuelles dans ton journal. Sinon, c’est puni par la loi.

P’tite Marianne : Mais si, par exemple, tu n’es pas d’accord avec le président, t’as le droit de le dire ?

Sarah : Oui ! Si un journaliste trouve que le président a fait de mauvais choix, il a carrément le droit de le dire ! C’est parce qu’en France on vit en démocratie ! Dans d’autres pays où la liberté d’expression n’existe pas, des journalistes peuvent être emprisonnés juste parce qu’ils disent qu’ils ne sont pas d’accord avec le président.

P’tite Marianne : Ah ouais, ça craint. C’est pour ça qu’il faut la défendre, la liberté d’expression ! Mais cette histoire ça me fait peur quand même. Tu crois que la même chose pourrait arriver à la maîtresse ?

Sarah : Mais non, faut pas avoir peur ! En fait, la plupart des gens sont pour la liberté d’expression. Très peu de personnes pensent qu’il faut empêcher d’autres personnes de parler, d’écrire ou de dessiner. T’imagines, c’est quand même ouf de croire qu’on a le droit de tuer des gens parce qu’on n’est pas d’accord avec eux !

P’tite Marianne : Moi, quand je suis pas d’accord, je le dis et c’est tout !

Sarah : Et oui, c’est ta liberté d’expression ! Tu sais, ce soir, on va allumer des bougies avec Maman en hommage au professeur. Tu voudrais venir avec nous ?

P’tite Marianne : OK, on va faire briller le feu ! Mais attention, avant le couvre-feu !

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