Les Afghans ont peur de perdre leur liberté
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T’as vu ce qu’il se passe en Afghanistan ? C’est horrible…
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Oui, j’ai vu ça aux informations. Comme les talibans ont pris le pouvoir, les habitants ont très peur. Ils ne veulent pas être obligés de suivre les règles des talibans. Ceux qui ont pu, ont déjà fui par avion ou à pied, vers d’autres pays.
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Mais ça sert à quoi, ces règles ? Interdire aux filles d’aller à l’école ? Franchement, c’est n’importe quoi !
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C’est clair ! T’imagines, ça veut dire que nous deux, on saurait même pas lire, compter, écrire !
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J’imagine même pas… Tu sais, ma cousine, celle qui travaille avec les réfugiés ? Eh bien, elle m’a raconté qu’elle avait accueilli dans son centre plein d’Afghans ces dernières années.
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Ah bon ? Tu veux dire qu’ils ont fui même avant l’arrivée des talibans à Kaboul ?
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Oui, parce que tu sais, même si les talibans ne contrôlaient pas tout le pays, ils menaçaient déjà beaucoup de personnes. Ma cousine m’a raconté qu’un monsieur avait travaillé comme traducteur pour les Français. Bah, après, les talibans voulaient le tuer, lui et sa famille !
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Oh la la, heureusement qu’il a réussi à fuir ! Mais ils vont faire quoi, les talibans ? Ils vont faire comme avant : interdire l’école, obliger les femmes à porter la burqa, interdire la musique ?
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On sait pas trop encore. Par exemple, un de leurs chefs a dit que la burqa ne serait pas obligatoire et que les filles pourraient aller à l’école. Mais d’un autre côté, on a remplacé les femmes journalistes par des hommes à la télévision, par exemple.
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C’est pas juste. Et nous, qu’est-ce qu’on peut faire ?
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Si tu veux, tu peux venir avec moi samedi. Je vais aider ma cousine à distribuer des repas pour les réfugiés afghans qui dorment dans la rue, en attendant d’avoir une place au centre.
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OK, je demande à mes parents et je te dis ! Et je vais faire un dessin pour le monsieur dont tu m’as parlé : une colombe blanche, le symbole de la paix ! Tu pourras le lui donner ?
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Bien sûr !
Sarah : T’as vu ce qu’il se passe en Afghanistan ? C’est horrible…
Agathe : Oui, j’ai vu ça aux informations. Comme les talibans ont pris le pouvoir, les habitants ont très peur. Ils ne veulent pas être obligés de suivre les règles des talibans. Ceux qui ont pu, ont déjà fui par avion ou à pied, vers d’autres pays.
Sarah : Mais ça sert à quoi, ces règles ? Interdire aux filles d’aller à l’école ? Franchement, c’est n’importe quoi !
Agathe : C’est clair ! T’imagines, ça veut dire que nous deux, on saurait même pas lire, compter, écrire !
Sarah : J’imagine même pas… Tu sais, ma cousine, celle qui travaille avec les réfugiés ? Eh bien, elle m’a raconté qu’elle avait accueilli dans son centre plein d’Afghans ces dernières années.
Agathe : Ah bon ? Tu veux dire qu’ils ont fui même avant l’arrivée des talibans à Kaboul ?
Sarah : Oui, parce que tu sais, même si les talibans ne contrôlaient pas tout le pays, ils menaçaient déjà beaucoup de personnes. Ma cousine m’a raconté qu’un monsieur avait travaillé comme traducteur pour les Français. Bah, après, les talibans voulaient le tuer, lui et sa famille !
Agathe : Oh la la, heureusement qu’il a réussi à fuir ! Mais ils vont faire quoi, les talibans ? Ils vont faire comme avant : interdire l’école, obliger les femmes à porter la burqa, interdire la musique ?
Sarah : On sait pas trop encore. Par exemple, un de leurs chefs a dit que la burqa ne serait pas obligatoire et que les filles pourraient aller à l’école. Mais d’un autre côté, on a remplacé les femmes journalistes par des hommes à la télévision, par exemple.
Agathe : C’est pas juste. Et nous, qu’est-ce qu’on peut faire ?
Sarah : Si tu veux, tu peux venir avec moi samedi. Je vais aider ma cousine à distribuer des repas pour les réfugiés afghans qui dorment dans la rue, en attendant d’avoir une place au centre.
Agathe : OK, je demande à mes parents et je te dis ! Et je vais faire un dessin pour le monsieur dont tu m’as parlé : une colombe blanche, le symbole de la paix ! Tu pourras le lui donner ?
Sarah : Bien sûr !