C’est la Journée internationale des réfugiés
Le 20 juin chaque année, c’est la Journée internationale des personnes réfugiées.
Les réfugiés sont des femmes, des hommes et des enfants qui ont dû fuir leur pays car ils y étaient en danger.
Les raisons de leur fuite peuvent être multiples : par exemple si leur pays est en guerre, si leurs opinions politiques sont différentes de celles des chefs du pays et qu’ils risquent d’aller en prison ou d’être tué à cause de cela, ou encore s’ils sont en danger du fait de leur appartenance à une groupe de personnes vues comme inférieures ou à cause de leur orientation sexuelle.
Lorsque l’on est en danger dans son pays, on peut demander à être protégé dans un autre pays. C’est un texte très important, la Convention de Genève (on t’explique ce qu’est la Convention de Genève dans le sais-tu ?), qui le dit. Elle a été signée en 1951 par la plupart des pays du monde.
Lorsqu’une personne arrive en France pour demander une protection, elle dépose une demande d’asile. Elle va expliquer à un employé de l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) son parcours et les raisons qui font qu’elle ne peut pas retourner dans son pays.
L’Ofpra va alors prendre une décision. S’il accorde l’asile à la personne, celle-ci devient réfugiée. Elle obtient alors un titre de séjour qui l’autorise à rester en France pour dix ans. Elle peut travailler, louer un logement, emmener ses enfants à l’école comme tout le monde et commencer une nouvelle vie.
Sinon, elle est déboutée. C’est-à-dire qu’elle n’est pas autorisée à rester sur le territoire français. Elle peut alors se présenter devant la Cour nationale du droit d’asile pour que sa situation soit à nouveau étudiée.
Il y a environ 50 000 personnes qui obtiennent le statut de réfugié en France chaque année. Ils sont nombreux à venir d’Afghanistan et de Syrie, deux pays dirigés par des dictateurs, ou encore d’Ukraine, un pays en guerre. Le premier pays d’accueil des réfugiés dans le monde est la Turquie : elle accueille plus de trois millions de réfugiés, bien plus que la France.