Des enfants avant tout !

Arthur : Hier au journal, j’ai vu un reportage sur la guerre en Syrie. Tu savais qu’il y avait des enfants emprisonnés dans des camps ?

Sarah : Des enfants en prison ? Comment ça se fait ?

Arthur : En fait, quand les Kurdes ont gagné contre Daech, ils ont emprisonné les combattants et leurs familles. Parmi elles, il y a des familles françaises.

Sarah : Oh la la, mais ça craint d’enfermer des enfants, ils n’ont rien fait !

Arthur : C’est ce que disent leurs grands-parents! Ils ont demandé au gouvernement français de les ramener en France. Tu sais, les conditions de vie sont très dures là-bas ! Les enfants vivent dans des tentes et ils ont difficilement accès à de l’eau et de la nourriture.

Sarah : C’est horrible ! Mais y’en a beaucoup d’enfants là-bas ?

Arthur : On sait pas trop, mais le gouvernement pense qu’il y a environ 300 enfants français dans les camps. Et la plupart ont moins de douze ans !

Sarah : T’imagine, c’est comme si nous on se retrouvait emprisonnés là-bas !

Arthur : Ouais… Quelques-uns ont pu rentrer en France, mais pas tous…

Sarah : Moi je comprends pas que des enfants soient victimes de la guerre que les adultes ont provoqué ! Déjà que plein d’enfants ont été tués ou blessés pendant la guerre en Syrie, maintenant des prisonniers, c’est pas possible !

Arthur : Je suis carrément d’accord avec toi ! D’ailleurs, l’UNICEF, une organisation internationale qui défend les enfants, a demandé aux pays européens de ramener les enfants dans leurs pays d’origine.

Sarah : J’espère qu’ils pourront revenir rapidement et oublier la violence qu’ils ont vécue là-bas.

Arthur : Oui, c’est exactement ce que dit l’UNICEF ! Même si leurs parents doivent être jugés pour ce qu’ils ont fait, les enfants ont le droit de reprendre une vie normale, d’être soignés et d’aller à l’école.

Sarah : Bah ouais, ce sont des enfants avant tout ! Ils ont le droit d’être des citoyens libres !