Covid-19 : la planète respire. Et maintenant, que fait-on ?
Plus de la moitié des citoyens de la planète est confinée pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Comme les gens restent chez eux, moins de personnes sont contaminées par le virus : c’est une très bonne nouvelle.
Autre bonne nouvelle, ce confinement est aussi bon pour la planète ! En Inde, on a vu réapparaître les montagnes de l’Himalaya, autrefois cachées par la pollution. À Venise, en Italie, l’eau est redevenue claire dans les canaux. Un peu partout dans le monde, des animaux circulent dans les villes désertées par les humains. Et, surtout, la pollution a baissé : à Bordeaux, par exemple, il y a deux fois moins de pollution pendant le confinement car les voitures circulent beaucoup moins.
Les exemples qui montrent le côté positif du confinement sur l’environnement sont très nombreux, ce qui amène de nombreuses personnes à se questionner : est-ce qu’il ne faudrait pas faire plus attention à la planète et changer nos modes de vie pour mieux la protéger ?
En France, les écologistes du parti politique « Europe Écologie – les Verts » veulent que le gouvernement réfléchisse au « monde d’après » pour ne pas revenir au « monde d’avant ». Cela veut dire tirer les leçons de la crise du coronavirus pour essayer d’avoir des modes de vie plus respectueux de la planète.
Partout en France et dans le monde, des citoyens ont choisi depuis longtemps de vivre en prenant soin de la nature. Certaines familles vivent en ne produisant quasiment aucun déchets. D’autres personnes construisent des « maisons passives » (on t’explique ce qu’est une maison passive dans le sais-tu ?). D’autres encore habitent dans des écovillages, des lieux où les habitants et la protection de la planète sont la priorité. Par exemple, ils produisent leurs aliments eux-mêmes, s’entraident entre voisins et construisent leurs maisons avec des matériaux écologiques.
Et si on suivait l’exemple ?