La nature au service de la ville

P’tite Marianne : Ça doit être difficile pour les animaux de trouver leur place dans les grandes villes, comme Paris…

Gary : Oui, et pour les plantes aussi : avec tout ce béton, elles n’ont pas beaucoup d’espace pour pousser. Cela met beaucoup d’espèces en danger !

Agathe : Vous avez raison et c’est pour cela que la région Île-de-France se bat pour aider la nature à retrouver sa place dans la ville.

Arthur : Oui, j’ai lu que dans le Parc Naturel de la Haute Vallée de Chevreuse des vaches et des chevaux broutent l’herbe pour entretenir le terrain de manière naturelle c’est ce qu’on appelle le pâturage. Cela permet d’encourager la biodiversité et ça a même permis à une espèce de fleure rare : la linaigrette de repousser.

P’tite Marianne : C’est super ! Il devrait y avoir plus d’endroits comme celui-là !

Agathe : Ce n’est pas le seul : dans les parcs franciliens du Gâtinais, du Vexin français et de l’Oise-Pays, de nombreux projets permettent d’encourager la biodiversité : des milieux naturels sont sauvés et de nombreuses espèces sont protégées.

Gary : C’est important de préserver ces espaces naturels. Mais si de nouveaux logements sont construits en Île-de-France, cela fera moins d’espace pour la biodiversité, non ?

Agathe : Bien sûr, et c’est pour cela que des spécialistes de l’écologie : des écologues vont travailler avec les personnes qui construisent ces nouveaux logements pour limiter les risques. Certains proposent même d’utiliser les zones humides pour créer des stations d’épuration qui traiteront nos eaux usées !

Gary : Se servir de la nature plutôt que d’inventer de nouvelles technologies polluantes, c’est super malin !