Une loi pour protéger les animaux
Fin janvier, une proposition de loi sur le bien-être des animaux a été débattue à l’Assemblée nationale. Ce sont des députés qui l’ont proposée. L’objectif, c’est de lutter contre la maltraitance animale, c’est-à-dire les souffrances que vivent les animaux à cause des humains. Selon les députés, de nombreux Français attendent cette loi. Ils sont en effet quasiment un million à avoir demandé un référendum pour les animaux.
Avec cette loi, les députés veulent agir sur plusieurs points. D’abord, ils veulent mieux protéger les animaux domestiques. En France, ils sont très nombreux : les Français possèdent neuf millions de chiens et quinze millions de chats !
Malheureusement, chaque année, plus de 40 000 animaux domestiques sont abandonnés. Souvent, cela arrive au moment des vacances. En effet, certaines familles ne peuvent pas partir en vacances avec leur animal et ne trouvent personne pour s’en occuper pendant leur absence, alors elles les abandonnent dans les centres de la Société protectrice des animaux (SPA) ou pire au bord de la route.
Certains animaux sont aussi victimes de maltraitance : on ne leur donne pas assez à manger, on ne les soigne pas ou on les enferme dans une cave ou un placard, par exemple.
Pour lutter contre ces maltraitances et ces abandons, chaque personne qui achète un animal recevrait un « certificat de connaissance » : c’est un document qui rappelle que lorsqu’on achète un animal, on doit le nourrir, le vacciner et le soigner s’il est blessé ou malade.
Les députés veulent aussi interdire l’enfermement des animaux sauvages dans les cirques et dans les delphinariums des parcs d’attractions, où l’on trouve des orques ou des dauphins. Actuellement, trente pays dans le monde ont déjà voté l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques.
Certains députés et des associations ont regretté que le texte ne contienne pas de proposition pour interdire la corrida, la chasse ou encore l’élevage intensif (on t’explique ce qu’est l’élevage intensif dans le sais-tu ?). Pour eux, la loi est incomplète parce qu’elle ne permet pas de protéger tous les animaux.
Le 29 janvier, une majorité de députés a voté pour la loi. Maintenant, elle doit être débattue par les sénateurs qui vont eux aussi dire s’ils sont d’accord ou non. Une fois qu’une majorité de députés et sénateurs sera d’accord sur un texte, il sera adopté et deviendra une loi.