Le mensonge de la collégienne qui avait accusé Samuel Paty
Le 16 octobre 2020, un terrible événement a eu lieu : un professeur d’histoire-géographie, Samuel Paty, a été assassiné par Abdoullakh Anzorov, un jeune terroriste. Avant d’être poursuivi et tué par la police, le jeune homme de 18 ans avait expliqué qu’il était passé à l’acte parce que le professeur avait montré des caricatures de Mahomet, le prophète des musulmans, en classe.
Abdoullakh Anzorov n’était pourtant pas un élève du professeur. Il ne connaissait pas Samuel Paty. En fait, il avait entendu parler de cette histoire sur les réseaux sociaux.
Tout était parti du témoignage d’une collégienne du Bois d’Aulne à Conflans-Sainte-Honorine, le collège de Samuel Paty. Cette jeune fille de 13 ans a raconté à son père que l‘enseignant avait montré des caricatures du journal Charlie Hebdo dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression. Mais en fait, elle n’était pas en classe ce jour-là !
Cette collégienne vient d’avouer aux enquêteurs qu’elle avait menti et qu’elle avait rapporté les paroles d’autres camarades de classe. Pourtant, c’est en racontant ce que sa fille avait soi-disant vécu en classe que son père avait porté plainte auprès de la police.
Il a aussi diffusé l’information sur les réseaux sociaux pour parler du cours de Samuel Paty : pendant une dizaine de jours, le professeur a été victime de cyber-harcèlement. Abdoullakh Anzorov a vu ces messages sur les réseaux sociaux puis il a décidé de commettre ce terrible acte.
Si le principal responsable a été tué, quatorze autres personnes sont mises en examen, notamment pour « complicité d’assassinat ». C’est le cas du père de la collégienne, par exemple. Un juge va décider, après l’enquête de la police, s’ils doivent être jugés par un tribunal pour être condamnés.
La collégienne a menti à son père et aux enquêteurs et a donc livré un faux témoignage (on t’explique ce qu’est un faux témoignage dans le sais-tu ?) ce qui peut avoir de terribles conséquences et est puni par la loi. Son faux témoignage a aussi beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Malheureusement, les gens ne prennent souvent pas la peine de vérifier ce qui est dit. C’est pour cela qu’il ne faut jamais diffuser de fausses informations sur Internet.