Plus d’hospitalité pour les réfugiés
Arthur : Mes parents m’ont dit que plusieurs familles de réfugiés vont s’installer dans mon village.
Sarah : Ah oui, et ils viennent d’arriver en France ?
Arthur : Non, ils ont vécu plusieurs mois dans des cabanes à Calais et ils ont trouvé une place dans un centre d’accueil qui a ouvert près de chez moi.
P’tite Marianne : Des cabanes en bois ? Ça devait être trop cool !
Sarah : Pas trop : les réfugiés de Calais vivent dans le froid sans électricité dans des endroits très sales… Ça n’a rien à voir avec les cabanes qu’on construit pour s’amuser…
P’tite Marianne : Ah d’accord… Dans ce cas, tant mieux, si ces gens ont trouvé une vraie maison.
Arthur : C’est clair, mais le problème c’est que certains voisins ne sont pas contents qu’ils viennent.
Sarah : Pourquoi ?
Arthur : Ils ont peur que les réfugiés les volent ou les attaquent…
Sarah : Mais tout ce que les réfugiés veulent, c’est un endroit pour démarrer leur nouvelle vie. Je ne vois pas pourquoi ils feraient ça !
Arthur : Moi non plus, mais mon papa dit que les voisins ont peur parce qu’ils n’ont jamais vécu avec des personnes qui viennent d’un autre pays.
Sarah : Il ne faut pas avoir peur ! Au contraire, c’est important de s’intéresser aux personnes qui viennent d’ailleurs. Elles ont plein de choses à nous apprendre.
Arthur : Tu as raison, et puis, si mes voisins avaient vécu tout ce qu’ont traversé les réfugiés comme la guerre ou les cabanes sans électricité, ils seraient contents d’être bien accueillis quelque part…
Sarah : Oui, c’est important l’hospitalité ! D’ailleurs, je propose qu’on s’organise pour accueillir les réfugiés qui arrivent dans ton village.
Arthur : C’est une super idée ! On pourrait même demander aux copains à l’école s’ils peuvent donner les affaires qui ne leur servent plus, comme des vêtements ou des jouets.
Sarah : Carrément, il faut trop qu’on fasse ça ! Avec nous, je suis sûre qu’ils vont se sentir les bienvenus !