Un conflit déséquilibré

Arthur : Ils sont drôlement forts ces journalistes du journal « Le Monde » qui ont découvert que l’armée de Bacher el-Assad utilisait des armes chimiques contre les rebelles. C’est si difficile d’obtenir des informations sur le conflit en Syrie…

Sarah : Oui, et puis c’est une information très importante : avec l’utilisation de ces armes, c’est une nouvelle étape dans le conflit qui est franchie.

P’tite Marianne : Ah ! Bon ? Pourquoi ?

Sarah : Ces armes sont extrêmement dangereuses et font beaucoup de ravages. Du coup, les affrontements sont carrément inégaux. En utilisant ces armes, le président Bachar el-Assad prouve qu’il ne respecte limite pour faire reculer ses opposants.

P’tite Marianne : C’est trop injuste ! Et aucun pays ne va aider les rebelles ?

Arthur : Ce n’est pas facile à dire… Le président Barack Obama avait dit que si Bachar el-Assad avait recours à ces armes, il franchirait une ligne rouge et que les États-Unis interviendraient en Syrie. Mais il ne s’est pas encore exprimé depuis cette nouvelle…

Sarah : L’Union Européenne a aussi annoncé qu’elle allait lever l’interdiction d’envoyer des armes en Syrie afin d’aider les rebelles. Mais l’expédition d’armes n’aura pas lieu avant le 1er août…

P’tite Marianne : Cela va faire long à attendre pour les opposants au régime ! Surtout si l’armée de Bachar el-Assad continue d’utiliser ses armes chimiques…

Arthur : C’est clair ! Mais pour calmer les tensions, les États-Unis et la Russie essayent d’organiser une conférence de paix  qui devrait avoir lieu au mois de juin…

P’tite Marianne : Pourvu que ça marche ! Ce conflit a déjà fait beaucoup trop de victimes.