Un engagement d’art d’art
Agathe : Tu as déjà entendu parler de Keith Haring, Sarah ?
Sarah : Euh… Non, ça ne me dit rien. C’est qui ?
Agathe : C’est un artiste américain qui s’est engagé dans de nombreuses causes, comme la défense de l’environnement ou la lutte contre le racisme et l’homophobie.
Sarah : Ah ! Oui ? Et comment s’est-il engagé ? Il faisait de la politique ?
Agathe : Non, il se servait des dessins, de la peinture et de la sculpture pour transmettre ses messages.
Sarah : C’est un peu bizarre d’utiliser l’art pour défendre une cause…
Agathe : Mais non ! Moi, je trouve qu’un bon dessin peut dire beaucoup plus qu’un long discours, car ça touche directement les gens.
Sarah : Peut-être, mais tu crois que Keith Haring arrivait à toucher beaucoup de monde avec ses œuvres ?
Agathe : Bien sûr ! Il a dessiné dans la rue et dans les espaces publics pour s’adresser au plus grand nombre de personnes possible.
Sarah : C’est malin ! Mais ce n’est pas interdit ?
Agathe : Si, pour pouvoir le faire, il faut une autorisation et comme lui n’en avait pas, il s’est fait arrêter plusieurs fois par la police.
Sarah : Je vois : c’est de la désobéissance civile ! Il a transmis son message sans respecter la loi et sans avoir recours à la violence.
Agathe : Exactement ! C’est un peu l’ancêtre des artistes qui se servent des graffitis pour dire ce qu’ils pensent.