Un long et éprouvant voyage
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Tu fais quoi, Sarah ?
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Je prépare une carte qui présente le voyage de Selma.
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C’est qui ?
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C’est une réfugiée syrienne qui est venue dans notre classe. Elle nous a raconté pourquoi elle avait quitté son pays et comment elle avait traversé toute l’Europe pour arriver ici.
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Elle est venue en avion ?
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Non, elle n’avait pas le droit. Pour venir en avion, elle nous a expliqué qu’il fallait un visa, un papier qu’on colle dans le passeport. Et Selma et sa famille n’en avaient pas.
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Comment ils ont fait alors ? Parce que, si je regarde ta carte, c’est super loin, la Syrie de la France !
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Oui. En fait, ils ont utilisé plein de moyens de transports. D’abord, un avion jusqu’en Turquie. Puis un tout petit bateau jusqu’en Grèce. Selma a eu très peur, en traversant la mer sur ce petit canot. Puis, ils se sont cachés dans des camions et des voitures pour remonter jusqu’en France. Et souvent, il fallait marcher des heures à pied.
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Mais pourquoi ils sont partis ?
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Parce qu’avec sa famille, elle n’était plus en sécurité à cause de la guerre. Donc elle a fait le voyage avec son mari et ses deux filles. Sa plus petite fille, elle a notre âge !
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Et après, comment ils ont fait ?
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Ils ont fait une demande pour avoir le droit de rester vivre en France. Cela s’appelle une demande d’asile. Ils ont attendu très longtemps. Selma et son mari ont expliqué toute leur histoire. Ils ont encore attendu, puis ils ont reçu un courrier très important.
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C’était quoi ?
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Un papier qui disait que leur demande d’asile avait été acceptée. Ce papier voulait dire qu’ils pouvaient rester en France et travailler ici. Ils étaient très soulagés. Maintenant, leurs deux filles sont à l’école. Les parents ont d’abord appris le français, et maintenant ils ont trouvé du travail.
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Et ils vont rester ici ?
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Selma aimerait repartir dans son pays. Mais pour l’instant, c’est trop compliqué. Elle ne sait pas si elle pourra rentrer un jour.
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C’est triste de devoir partir de chez toi si tu n’as pas envie. C’est important qu’on les aide, il faut bien les accueillir. En tout cas, moi, je suis content de découvrir de nouveaux amis qui viennent d’ailleurs !
Arthur : Tu fais quoi, Sarah ?
Sarah : Je prépare une carte qui présente le voyage de Selma.
Arthur : C’est qui ?
Sarah : C’est une réfugiée syrienne qui est venue dans notre classe. Elle nous a raconté pourquoi elle avait quitté son pays et comment elle avait traversé toute l’Europe pour arriver ici.
Arthur : Elle est venue en avion ?
Sarah : Non, elle n’avait pas le droit. Pour venir en avion, elle nous a expliqué qu’il fallait un visa, un papier qu’on colle dans le passeport. Et Selma et sa famille n’en avaient pas.
Arthur : Comment ils ont fait alors ? Parce que, si je regarde ta carte, c’est super loin, la Syrie de la France !
Sarah : Oui. En fait, ils ont utilisé plein de moyens de transports. D’abord, un avion jusqu’en Turquie. Puis un tout petit bateau jusqu’en Grèce. Selma a eu très peur, en traversant la mer sur ce petit canot. Puis, ils se sont cachés dans des camions et des voitures pour remonter jusqu’en France. Et souvent, il fallait marcher des heures à pied.
Arthur : Mais pourquoi ils sont partis ?
Sarah : Parce qu’avec sa famille, elle n’était plus en sécurité à cause de la guerre. Donc elle a fait le voyage avec son mari et ses deux filles. Sa plus petite fille, elle a notre âge !
Arthur : Et après, comment ils ont fait ?
Sarah : Ils ont fait une demande pour avoir le droit de rester vivre en France. Cela s’appelle une demande d’asile. Ils ont attendu très longtemps. Selma et son mari ont expliqué toute leur histoire. Ils ont encore attendu, puis ils ont reçu un courrier très important.
Arthur : C’était quoi ?
Sarah : Un papier qui disait que leur demande d’asile avait été acceptée. Ce papier voulait dire qu’ils pouvaient rester en France et travailler ici. Ils étaient très soulagés. Maintenant, leurs deux filles sont à l’école. Les parents ont d’abord appris le français, et maintenant ils ont trouvé du travail.
Arthur : Et ils vont rester ici ?
Sarah : Selma aimerait repartir dans son pays. Mais pour l’instant, c’est trop compliqué. Elle ne sait pas si elle pourra rentrer un jour.
Arthur : C’est triste de devoir partir de chez toi si tu n’as pas envie. C’est important qu’on les aide, il faut bien les accueillir. En tout cas, moi, je suis content de découvrir de nouveaux amis qui viennent d’ailleurs !