Une école inclusive

  • Chouette, Enzo est venu à l’école aujourd’hui !
  • Il ne vient pas tous les jours ?
  • Non, la semaine dernière il n’est venu que le lundi.
  • Mais pourquoi ?
  • En fait, il est autiste. Ça veut dire que son cerveau fonctionne un peu différemment et que parfois il ne va pas agir tout à fait comme les autres.
  • Comment ça ?
  • Bah, par exemple, avant d’entrer en classe, Enzo doit retirer et remettre son manteau une dizaine de fois. Il n’arrive pas à le poser du premier coup sur le porte-manteau à l’entrée.
  • C’est bizarre, pourquoi il fait ça ?
  • Il ne peut pas le contrôler. Tant qu’il n’a pas répété ce geste, il ne se sent pas assez calme pour entrer en classe.
  • Mais on ne peut rien faire pour l’aider ?
  • Si. Quand on entre calmement dans la classe, sans crier et sans se bousculer, Enzo est beaucoup plus calme et il arrive à entrer en classe plus facilement. Il va faire son geste seulement quelques fois, et hop c’est bon ! Et aussi, il y a Isabelle qui l’aide.
  • C’est qui ?
  • C’est son AESH. Ça veut dire Accompagnante d’élèves en situation de handicap. Elle est là pour le rassurer et pour l’aider à mieux comprendre la maîtresse.
  • Si je comprends bien, quand il y a du monde pour l’aider et qu’on fait attention à ne pas le mettre en difficulté, tout est plus facile pour lui.
  • Exactement ! C’est pour ça que c’est important de tous faire un effort. Et comme il ne va jamais en récréation parce que c’est trop dur pour lui, il y a toujours l’un de nous qui reste dans la classe avec lui pour lire un livre ou faire un jeu de société. Il m’a dit que ça lui faisait super plaisir.
  • Oui c’est top d’être solidaire. Et c’est normal, on ne va quand même pas laisser quelqu’un de côté !

P’tite Marianne : Chouette, Enzo est venu à l’école aujourd’hui !

Gary : Il ne vient pas tous les jours ?

P’tite Marianne : Non, la semaine dernière il n’est venu que le lundi.

Gary : Mais pourquoi ?

P’tite Marianne : En fait, il est autiste. Ça veut dire que son cerveau fonctionne un peu différemment et que parfois il ne va pas agir tout à fait comme les autres.

Gary : Comment ça ?

P’tite Marianne : Bah, par exemple, avant d’entrer en classe, Enzo doit retirer et remettre son manteau une dizaine de fois. Il n’arrive pas à le poser du premier coup sur le porte-manteau à l’entrée.

Gary : C’est bizarre, pourquoi il fait ça ?

P’tite Marianne : Il ne peut pas le contrôler. Tant qu’il n’a pas répété ce geste, il ne se sent pas assez calme pour entrer en classe.

Gary : Mais on ne peut rien faire pour l’aider ?

P’tite Marianne : Si. Quand on entre calmement dans la classe, sans crier et sans se bousculer, Enzo est beaucoup plus calme et il arrive à entrer en classe plus facilement. Il va faire son geste seulement quelques fois, et hop c’est bon ! Et aussi, il y a Isabelle qui l’aide.

Gary : C’est qui ?

P’tite Marianne : C’est son AESH. Ça veut dire Accompagnante d’élèves en situation de handicap. Elle est là pour le rassurer et pour l’aider à mieux comprendre la maîtresse.

Gary : Si je comprends bien, quand il y a du monde pour l’aider et qu’on fait attention à ne pas le mettre en difficulté, tout est plus facile pour lui.

P’tite Marianne : Exactement ! C’est pour ça que c’est important de tous faire un effort. Et comme il ne va jamais en récréation parce que c’est trop dur pour lui, il y a toujours l’un de nous qui reste dans la classe avec lui pour lire un livre ou faire un jeu de société. Il m’a dit que ça lui faisait super plaisir.

Gary : Oui c’est top d’être solidaire. Et c’est normal, on ne va quand même pas laisser quelqu’un de côté !