Pour les droits de toutes les filles et femmes du monde !

  • C’est quoi le badge que tu as sur ton sac, Sarah ?
  • C’est un badge pour la Journée internationale des droits des femmes. C’est ma tante qui me l’a donné. Elle fait partie d’une association féministe.
  • Ça veut dire quoi ?
  • C’est une association qui défend l’égalité entre les femmes et les hommes.
  • Quoi, on n’est pas toutes et tous égaux ?
  • Bah, disons qu’il y a eu beaucoup de progrès mais on ne l’est pas encore. Comme on est des filles, si on était nées au début du XXe siècle, on n’aurait sans doute pas pu aller à l’école et on n’aurait pas eu le droit de vote à 18 ans, par exemple. Grâce aux luttes des femmes, on a gagné de nombreux droits. Mais ma tante dit que tout n‘est pas encore gagné.
  • Il reste quoi à faire ?
  • Les femmes sont encore souvent victimes d’injustices et de violences juste parce qu’elles sont des femmes. Par exemple, tu sais, quand les garçons de la classe ne nous laissent pas jouer au foot parce qu’ils disent qu’on est des filles et qu’on est nulles…
  • Ouais, ça m’énerve trop quand ils disent ça. On pourra jamais apprendre s’ils ne nous laissent pas jouer.
  • C’est normal que ça t’énerve. C’est du sexisme et ça ne devrait pas exister, ni à l’école ni ailleurs. Ça peut paraître de petites choses mais c’est comme ça que naissent les inégalités.
  • Moi, y’a aussi autre chose qui m’énerve : quand je serais grande, je veux être astronaute ou présidente de la République. Mais en fait, bah y’a quasiment que des hommes qui font ces métiers-là. Ça veut dire que les filles ne peuvent pas ?
  • Pas du tout, justement. Les filles et les femmes peuvent très bien le faire. Mais à cause des inégalités, c’est-à-dire qu’on pense qu’elles sont moins intelligentes que les hommes, les femmes doivent être plus capables et prouver qu’elles savent bien faire.
  • C’est trop nul ! Si un jour je deviens présidente de la République, au moins les petites filles auront un modèle.
  • Exactement ! Il ne faut pas limiter nos rêves !

P’tite Marianne : C’est quoi le badge que tu as sur ton sac, Sarah ?

Sarah : C’est un badge pour la Journée internationale des droits des femmes. C’est ma tante qui me l’a donné. Elle fait partie d’une association féministe.

P’tite Marianne : Ça veut dire quoi ?

Sarah : C’est une association qui défend l’égalité entre les femmes et les hommes.

P’tite Marianne : Quoi, on n’est pas toutes et tous égaux ?

Sarah : Bah, disons qu’il y a eu beaucoup de progrès mais on ne l’est pas encore. Comme on est des fillessi on était nées au début du XXe siècle, on n’aurait sans doute pas pu aller à l’école et on n’aurait pas eu le droit de vote à 18 ans, par exemple. Grâce aux luttes des femmes, on a gagné de nombreux droits. Mais ma tante dit que tout n‘est pas encore gagné.

P’tite Marianne : Il reste quoi à faire ?

Sarah : Les femmes sont encore souvent victimes d’injustices et de violences juste parce qu’elles sont des femmes. Par exemple, tu sais, quand les garçons de la classe ne nous laissent pas jouer au foot parce qu’ils disent qu’on est des filles et qu’on est nulles…

P’tite Marianne : Ouais, ça m’énerve trop quand ils disent ça. On pourra jamais apprendre s’ils ne nous laissent pas jouer.

Sarah : C’est normal que ça t’énerve. C’est du sexisme et ça ne devrait pas exister, ni à l’école ni ailleurs. Ça peut paraître de petites choses mais c’est comme ça que naissent les inégalités.

P’tite Marianne : Moi, y’a aussi autre chose qui m’énerve : quand je serais grande, je veux être astronaute ou présidente de la République. Mais en fait, bah y’a quasiment que des hommes qui font ces métiers-là. Ça veut dire que les filles ne peuvent pas ?

Sarah : Pas du tout, justement. Les filles et les femmes peuvent très bien le faire. Mais à cause des inégalités, c’est-à-dire qu’on pense qu’elles sont moins intelligentes que les hommes, les femmes doivent être plus capables et prouver qu’elles savent bien faire.

P’tite Marianne : C’est trop nul ! Si un jour je deviens présidente de la République, au moins les petites filles auront un modèle.

Sarah : Exactement ! Il ne faut pas limiter nos rêves !