Toutes et tous concernés !

  • Salut Gary, tu te souviens qu’aujourd’hui, c’est une journée spéciale ?
  • Euh, non. Qu’est-ce qu’il se passe ?
  • On est le 8 mars : c’est la Journée internationale des droits des femmes.
  • Ah oui, bien sûr ! On en a parlé en classe, c’était super intéressant. Le maître nous a demandé si on trouvait qu’à l’école, il y avait des moments où les garçons et les filles n’étaient pas égaux.
  • Et alors, il y en avait ?
  • Oui. Moi je me rendais pas compte, mais mes copines m’ont expliqué plein de choses. Par exemple, quand on joue au foot, qu’on prend toute la place dans la cour et qu’on leur dit qu’on ne veut pas jouer avec elles, c’est pas cool. En plus, c’est n’importe quoi de dire qu’elles sont pas bonnes au foot. Shaïneze, par exemple, elle est largement meilleure que moi. Mais Timothée, il veut jamais la laisser jouer.
  • C’est vrai que ça m’énerve, moi aussi, quand on m’empêche de jouer. C’est n’importe quoi. Par exemple, moi, je suis bonne au basket. C’est pas pour ça que je vais empêcher un garçon, même s’il est moins bon, de jouer avec moi.
  • C’est vrai, tout le monde a le droit de jouer.
  • Et il y avait d’autres problèmes ?
  • Oui, plusieurs filles ont dit que les garçons les embêtaient quand elles jouaient. Et aussi, qu’ils disaient tout le temps : « Vous les filles, vous êtes trop nulles. »
  • C’est pas normal. En fait, si les filles entendent ce genre de choses tout le temps, elles vont finir par le croire. Alors que c’est pas vrai du tout.
  • Mais qu’est-ce qu’on peut faire ?
  • Déjà, en parler, c’est le premier pas. Et puis, maintenant que t’as compris tout ça, tu peux en discuter avec tes copains, peut-être que ça les fera réfléchir.
  • T’as raison, je vais le faire. Parce que l’égalité entre les filles et les garçons, ça concerne tout le monde. Si on veut que ça change, il faut s’y mettre toutes et tous !

Sarah : Salut Gary, tu te souviens qu’aujourd’hui, c’est une journée spéciale ?

Gary : Euh, non. Qu’est-ce qu’il se passe ?

Sarah : On est le 8 mars : c’est la Journée internationale des droits des femmes.

Gary : Ah oui, bien sûr ! On en a parlé en classe, c’était super intéressant. Le maître nous a demandé si on trouvait qu’à l’école, il y avait des moments où les garçons et les filles n’étaient pas égaux.

Sarah : Et alors, il y en avait ?

Gary : Oui. Moi je me rendais pas compte, mais mes copines m’ont expliqué plein de choses. Par exemple, quand on joue au foot, qu’on prend toute la place dans la cour et qu’on leur dit qu’on ne veut pas jouer avec elles, c’est pas cool. En plus, c’est n’importe quoi de dire qu’elles sont pas bonnes au foot. Shaïneze, par exemple, elle est largement meilleure que moi. Mais Timothée, il veut jamais la laisser jouer.

Sarah : C’est vrai que ça m’énerve, moi aussi, quand on m’empêche de jouer. C’est n’importe quoi. Par exemple, moi, je suis bonne au basket. C’est pas pour ça que je vais empêcher un garçon, même s’il est moins bon, de jouer avec moi.

Gary : C’est vrai, tout le monde a le droit de jouer.

Sarah : Et il y avait d’autres problèmes ?

Gary : Oui, plusieurs filles ont dit que les garçons les embêtaient quand elles jouaient. Et aussi, qu’ils disaient tout le temps : « Vous les filles, vous êtes trop nulles. »

Sarah : C’est pas normal. En fait, si les filles entendent ce genre de choses tout le temps, elles vont finir par le croire. Alors que c’est pas vrai du tout.

Gary : Mais qu’est-ce qu’on peut faire ?

Sarah : Déjà, en parler, c’est le premier pas. Et puis, maintenant que t’as compris tout ça, tu peux en discuter avec tes copains, peut-être que ça les fera réfléchir.

Gary : T’as raison, je vais le faire. Parce que l’égalité entre les filles et les garçons, ça concerne tout le monde. Si on veut que ça change, il faut s’y mettre toutes et tous !