Les violences sexuelles faites aux enfants

Le 5 octobre, les résultats d’une enquête très importante ont été publiés. Cette enquête a été menée par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) (on t’explique ce qu’est la Ciase dans le sais-tu ?). Elle concerne les violences sexuelles sur les enfants au sein des églises catholiques depuis 1950.

Les violences sexuelles, c’est le fait qu’on t’oblige à être touché ou caressé sur les parties intimes de ton corps, comme le sexe, la poitrine ou les fesses. Lorsque ces violences sont commises par des adultes sur des enfants, c’est de la pédocriminalité. Elle est punie par la loi : ton corps n’appartient qu’à toi et aucun adulte n’a le droit de faire ça.

Pourtant, encore aujourd’hui, beaucoup d’enfants sont victimes de violences et d’agressions sexuelles. La plupart du temps, l’agresseur est un membre de sa famille ou un proche : ce peut être un voisin, un entraîneur sportif, un ami de la famille, etc.

De nombreux enfants ont aussi été victimes de ces violences exercées par des membres religieux de l’église catholique en France. C’est ce que montrent les résultats de l’enquête : plus de 300 000 enfants en ont été victimes depuis 1950. La plupart des victimes étaient, au moment de ces agressions, des garçons âgés d’une dizaine d’années.

Selon le rapport, environ 3000 pédocriminels ont commis des violences. C’est abominable.

C’est pour reconnaître ces faits et éviter de nouvelles victimes que cette enquête a été menée. Le rapport recommande aussi d’indemniser les victimes pour ce qu’elles ont vécu, c’est-à-dire de leur donner de l’argent.

Certaines de ces violences ne pourront pas être jugées par un tribunal, parce que les agressions ont eu lieu il y a trop longtemps : on dit alors qu’il y a « prescription ». Pour d’autres, la commission en charge du rapport a demandé l’ouverture d’une enquête de justice.

Le rapport a été donné au président des évêques de France, une personne importante dans l’Église. Il a dit qu’il avait honte et a demandé pardon aux victimes. Les responsables de l’Église ont dit qu’ils allaient mettre des choses en place pour que de telles violences n’arrivent plus jamais.