Otages, ô désespoir…
P’tite Marianne : Dis, Arthur : qu’est-il arrivé à cette famille française au Cameroun ?
Arthur : Elle a été enlevée par des terroristes alors qu’elle faisait du tourisme dans le nord du pays.
P’tite Marianne : C’est affreux ! Qu’est-ce qu’ils veulent à cette famille ces terroristes ?
Arthur : En fait, ils ne veulent rien à cette famille en particulier, ils auraient très bien pu s’en prendre à une autre. Tout ce qu’ils veulent, c’est que l’État français leur verse une rançon.
P’tite Marianne : Une rançon, c’est une somme d’argent qu’ils demandent en échange de la libération des otages, c’est ça ?
Arthur : Oui, les ravisseurs peuvent réclamer de l’argent pour acheter des armes, mais ils peuvent aussi exiger la libération d’un terroriste emprisonné.
P’tite Marianne : OK. Mais alors, l’État français va être obligé d’accepter ?
Arthur : Ça dépend ; pour le moment, il faut que les terroristes déclarent qu’ils sont responsables de l’enlèvement. Ensuite, l’État français pourra commencer les négociations avec eux. Il pourra aussi envoyer des militaires pour libérer cette famille, mais là, ça peut être très risqué…
P’tite Marianne : J’espère que l’on va avoir très vite des nouvelles de cette affaire, car ça doit être super dur pour les proches.
Arthur : C’est sûr, mais il va falloir être patient, car l’État français doit rester très discret s’il ne veut pas nuire à la sécurité des otages.