Une nouvelle loi pour protéger les jeunes des dangers des réseaux sociaux

En France, pour ouvrir un compte sur un réseau social comme TikTok, Instagram ou Twitter, il faut être âgé d’au moins 13 ans, c’est écrit dans la loi ! Pourtant, cette règle n’est pas toujours respectée. Selon une étude de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (on t’explique ce qu’est la CNIL dans le sais-tu ?), plus de la moitié des enfants de 10 à 14 ans sont présents sur les réseaux sociaux.

Avoir un compte sur les réseaux sociaux permet de découvrir de nouveaux artistes ou influenceurs, de partager des photos ou des vidéos avec ses amis et de se tenir informé des événements qui se passent dans sa ville. Mais les réseaux sociaux peuvent aussi être dangereux, surtout quand on est jeune et qu’on ne se rend pas bien compte de tous les risques.

Si on utilise beaucoup les réseaux sociaux, on peut développer une addiction aux écrans : cela veut dire qu’on passe plusieurs heures par jour sur un téléphone ou une tablette sans pouvoir s’arrêter. Or utiliser trop les écrans n’est pas bon pour la santé : on a plus de mal à dormir, on fait moins d’activité physique et on peut se couper de ses amis ou de sa famille.

Sur les réseaux, on trouve aussi beaucoup de choses fausses : comme les informations sont partagées par n’importe qui et pas seulement par des journalistes professionnels, on peut y trouver des fake news, c’est-à-dire des informations sur l’actualité qui ont l’air vraies mais qui ne le sont pas.

Sur les réseaux sociaux, on risque aussi le cyberharcèlement : c’est quand des personnes que nous connaissons, ou que nous ne connaissons pas, disent des choses méchantes sur nous en commentaire sur les réseaux.

Pour toutes ces raisons, les députés et les sénateurs ont souhaité voter une nouvelle loi pour mieux protéger les enfants. Le député Laurent Marcangeli, a d’abord déposé une proposition de loi le 17 janvier 2023. En mars, l’Assemblée nationale a voté pour ce projet de loi en y apportant quelques modifications. Et le 23 mai, les sénateurs ont eux aussi voté pour cette loi.

Maintenant, des députés et des sénateurs vont travailler ensemble à un texte définitif qui deviendra ensuite une loi.

Quand cette loi sera adoptée, la majorité numérique sera fixée à quinze ans : cela veut dire qu’on n’aura pas le droit de s’inscrire seul sur les réseaux avant l’âge de quinze ans. La loi veut aussi punir plus sévèrement le cyberharcèlement pour protéger les utilisateurs les plus jeunes.