Mieux scolariser les enfants en situation de handicap
La semaine dernière, tu as sans doute repris le chemin de l’école, retrouvé ton maître ou ta maîtresse et tous tes amis !
Pour certains de tes camarades, il est difficile et parfois impossible d’être scolarisé parce qu’ils ont une différence au niveau du corps ou du cerveau. Pour aller à l’école ou pour apprendre, ils peuvent avoir besoin de matériel spécial, d’une place particulière dans la classe, d’un grand silence pour se concentrer, de pauses plus fréquentes que les autres, d’une personne qui leur explique autrement la leçon, etc. Cette situation particulière fait de leurs différences physiques ou mentales un handicap.
Ces dernières années, de plus en plus de ces enfants ont été scolarisés. Aujourd’hui, quatre cent mille enfants en situation de handicap sont inscrits dans les écoles ordinaires. C’est 20% de plus qu’il y a cinq ans. De nombreux accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ont aussi été recrutés pour les aider à mieux comprendre le professeur et à faire leurs exercices. Ils sont 125 000 en France. Il existe également des classes Ulis, comportant souvent moins d’élèves, et dans lesquelles les professeurs et les AESH s’adaptent au maximum aux besoin des enfants.
Mais pour Claire Hédon, la journaliste et Défenseure des droits, ce n’est pas suffisant (on t’explique ce qu’est la défenseure des droits dans le sais-tu ?).
Certains élèves ont droit à un AESH mais, comme il n’y a pas assez de personnes qui font ce métier, ils n’ont personne pour les aider à l’école et doivent donc rester chez eux. La défenseure des enfants montre aussi que les AESH et les enseignants ne sont pas assez formés pour comprendre les besoins de ces élèves. Certaines écoles trouvent parfois trop compliqué de s’occuper de ces enfants, donc elles demandent aux parents de les récupérer, alors que tous les enfants ont le droit d’aller à l’école.
Claire Hédon rappelle que c’est à l’école de s’adapter aux enfants, et non l’inverse ! Elle demande donc des changements pour les prochaines années : par exemple, que les AESH puissent aussi accompagner les enfants à la cantine ou que les professeurs aient des formations spéciales pour mieux accueillir ces enfants dans leur classe.
Ce qui est important, c’est aussi d’avoir des supers copains et copines pour les entourer. Alors si un enfant de ta classe est en difficulté, n’hésite pas à lui proposer ton aide !