Harcèlement : ne surtout pas se taire

  • Ça parle de quoi l’article que tu lis, Gary ? Et pourquoi tout le monde est habillé en blanc sur la photo ?
  • C’est un article qui parle du harcèlement d’un garçon qui était au collège. Il s’appelait Lucas et il s’est suicidé. Là, les gens sont en blanc parce que sa famille a organisé une grande marche pour lui rendre hommage et pour demander que le harcèlement s’arrête pour tous les enfants.
  • Il était harcelé, Lucas ?
  • Oui, il y avait un groupe d’élèves qui se moquaient et l’embêtaient tous les jours au collège.
  • C’est nul ça.
  • Et ce n’est pas normal. Tu sais, le harcèlement, c’est interdit. Pourtant, il y a plein d’élèves qui en sont victimes. Il y a quelques jours, une autre fille, Lindsay, s’est suicidée. Et elle aussi, elle était victime de harcèlement.
  • Mais qu’est-ce qu’on peut faire ?
  • Il faut surtout en parler à un adulte pour se faire aider. Si nous on sait pas comment faire, eux ils sauront.
  • Il y a une fille dans ma classe, des garçons plus grands se moquent d’elle à la récré. Ils disent qu’elle est grosse. Et ils font exprès de l’emmener dans un coin de la cour, là où la maîtresse ne les voit pas, pour lui dire des choses méchantes.
  • Oh là là, c’est trop grave ça. Il faut à tout prix que tu ailles le dire, P’tite Marianne !
  • Oui, mais moi aussi, j’ai peur. Imagine, s’ils savent que c’est moi qui en ai parlé, ils vont être méchants avec moi aussi.
  • Faut pas avoir peur de ces garçons plus vieux de l’école, on va aller dire tout ça à la maîtresse. On ne peut pas laisser ta copine dans cette situation. Et on va aller la voir pour lui dire qu’on est là pour elle.
  • T’as raison, on y va. Si tu viens avec moi, j’aurai plus de courage. Et la maîtresse saura quoi faire. Et puis, Maeva, ça va lui faire du bien de voir qu’on est ses copains.
  • Je te suis !

P’tite Marianne : Ça parle de quoi l’article que tu lis, Gary ? Et pourquoi tout le monde est habillé en blanc sur la photo ?

Gary : C’est un article qui parle du harcèlement d’un garçon qui était au collège. Il s’appelait Lucas et il s’est suicidé. Là, les gens sont en blanc parce que sa famille a organisé une grande marche pour lui rendre hommage et pour demander que le harcèlement s’arrête pour tous les enfants.

P’tite Marianne : Il était harcelé, Lucas ?

P’tite Marianne : C’est nul ça.

Gary : Et ce n’est pas normal. Tu sais, le harcèlement, c’est interdit. Pourtant, il y a plein d’élèves qui en sont victimes. Il y a quelques jours, une autre fille, Lindsay, s’est suicidée. Et elle aussi, elle était victime de harcèlement.

P’tite Marianne : Mais qu’est-ce qu’on peut faire ?

Gary : Il faut surtout en parler à un adulte pour se faire aider. Si nous on sait pas comment faire, eux ils sauront.

P’tite Marianne : Il y a une fille dans ma classe, des garçons plus grands se moquent d’elle à la récré. Ils disent qu’elle est grosse. Et ils font exprès de l’emmener dans un coin de la cour, là où la maîtresse ne les voit pas, pour lui dire des choses méchantes.

Gary : Oh là là, c’est trop grave ça. Il faut à tout prix que tu ailles le dire, P’tite Marianne !

P’tite Marianne : Oui, mais moi aussi, j’ai peur. Imagine, s’ils savent que c’est moi qui en ai parlé, ils vont être méchants avec moi aussi.

Gary : Faut pas avoir peur de ces garçons plus vieux de l’école, on va aller dire tout ça à la maîtresse. On ne peut pas laisser ta copine dans cette situation. Et on va aller la voir pour lui dire qu’on est là pour elle.

P’tite Marianne : T’as raison, on y va. Si tu viens avec moi, j’aurai plus de courage. Et la maîtresse saura quoi faire. Et puis, Maeva, ça va lui faire du bien de voir qu’on est ses copains.

Gary : Je te suis !