Défendre les droits des filles et des femmes, tous les jours !

  • Bonne journée de la femme, Sarah !
  • Euh, merci Arthur mais on dit : Journée internationale des droits des femmes.
  • Ça change quoi ?
  • C’est important de rappeler que cette journée sert à défendre les droits des femmes. Tu sais, cette journée a une grande histoire : cela fait plus de cent ans qu’elle existe. Elle a été créée par des femmes qui s’engageaient pour plus d’égalité. Au début du XXe siècle, dans plusieurs pays, des femmes ont commencé à manifester pour avoir plus de droits.
  • Comme quoi, par exemple ?
  • Par exemple, en Angleterre, les femmes n’avaient pas le droit de vote. Alors des femmes se sont mises à manifester pour dire qu’elles aussi, avaient le droit à la liberté d’expression. On les a appelées « les suffragettes ».
  • Je savais pas qu’avant, les femmes n’avaient pas le droit de voter. C’est pas normal. Et en France, c’était pareil ?
  • Oui, les femmes n’ont eu le droit de vote qu’en 1944 ! Nos arrière-arrière-grands-mères n’avaient pas le droit de voter.
  • Je vois. Mais aujourd’hui, les femmes et les hommes sont à égalité, non ?
  • En principe, en France, oui. Mais il existe encore de nombreuses inégalités. Par exemple, on n’a toujours pas eu de femmes présidentes de la République ! Et seulement un maire sur cinq est une femme. Ça montre que des obstacles et des idées reçues empêchent encore les femmes d'accéder à ces postes. Il faut donc continuer à se battre pour l’égalité.
  • Mais comment ?
  • Par exemple en soutenant les associations engagées pour les droits des femmes. Il y en a plein ! Certaines aident les femmes à se protéger si elles sont victimes de violences. D’autres sont là pour lutter contre les préjugés en intervenant dans des écoles, en faisant des affiches, etc.
  • Des préjugés ?
  • Oui. C’est quand on pense qu’il y a des choses qu’on ne peut pas faire parce qu’on est une fille ou une femme. Par exemple, si les femmes sont moins nombreuses à faire de la politique ou à être astronautes, c’est souvent parce qu’on leur a dit qu’elles n’en étaient pas capables.
  • C’est n’importe quoi.
  • Eh oui, on est d’accord ! Alors, tu la célèbres avec moi, cette journée…
  • … internationale des droits des femmes ! Oui, carrément, avec plaisir !